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10 métiers où la mort est omniprésente

Date de publication: 1 nov. 2016
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Que nous le voulions ou non, la mort est indissociablement liée à la vie. La plupart d’entre nous y pensent le moins possible. Mais pour ceux qui en ont fait leur travail, fréquenter la mort est devenu le quotidien.

Imaginez-vous un instant : Vous marchez dans un couloir sombre, qui débouche sur une porte imposante. Lentement, vous l’ouvrez et entrez dans une pièce remplie de cadavres. Un cauchemar effrayant ? Pour vous peut-être, mais certaines personnes vivent cette situation chaque jour de travail.

C’est d’ailleurs une bonne chose qu’il existe des professionnels s'occupant des soucis pratiques associés à chaque fin de vie. Les familles endeuillées ont évidemment d’autres choses en tête après un décès : elles sont donc heureuses que quelqu’un d’autre se charge de ces tâches pratiques. Ainsi, les proches du mort peuvent se consacrer pleinement à leur deuil.

1. Entrepreneur des pompes funèbres

Lorsqu’on traverse un décès dans la famille, la première chose qu’on fait est de s’adresser à un entrepreneur des pompes funèbres. Celui-ci offre toute une série de services : du faire-part de décès, travaux d’imprimerie, organisation de la cérémonie des obsèques…

C’est un travail physique et mentalement très dur à supporter. Il exige énormément d’empathie et les heures de travail prestées sont très irrégulières. Si cela ne vous rebute pas, vous pouvez vous adresser à l'IFAPME pour suivre une formation de deux ans et devenir entrepreneur des pompes funèbres.

2. Thanatopracteur ou embaumeur

Lorsqu’il s’agit de donner au cadavre une apparence encore « vivante », on fait appel à un embaumeur ou à un thanatopracteur. La thanatopraxie est une forme plus légère d’embaumage, une technique de conservation temporaire dont le but est que le corps garde ses couleurs plus longtemps. Le corps mort est enduit d’un liquide de conservation composé de sel, de minéraux, de colorants et de formol. S’ensuit ensuite un massage des doigts et des orteils.

En Belgique, environ 100.000 corps sont traités chaque année par un thanatopracteur.

3. Clown d’enterrement

La mort est une affaire sérieuse, mais de plus en plus de funérailles sont agrémentées de la performance d’un clown d’enterrement. Ce mime, avec un nez de clown noir et des ballons, essaie de soulager la douleur des parents proches et de les soutenir lors des obsèques.

4. Designers de cercueils et d’urnes

Le design ne se limite pas à dessiner des tables à la mode ou à des lunettes trendy. Certains designers se penchent aussi sur le développement d’objets dans le secteur des enterrements. Tout est possible : des cercueils aux formes baroques avec d’élégantes volutes ou un strict design minimaliste... Des petites folies sont aussi envisageables: que pensez-vous par exemple d’un cercueil multimédia équipé d’un écran plasma, ou d’un cercueil à l’effigie du groupe Kiss ?

5. Ecrivains de faire-part de décès

Des mots bien choisis peuvent apporter beaucoup de consolation après la mort d’un être cher. C’est donc une tâche importante que celle du rédacteur de faire-part de décès : Dans chaque phrase, il dépeint un portrait du décédé avec beaucoup d’émotion et un zeste de poésie.

6. Fossoyeur

C’est une tâche assez ingrate : creuser le trou d’une tombe et le reboucher ensuite. Souvent, les fossoyeurs sont aussi une sorte de jardinier qui s’occupe de l’entretien des tombes et du cimetière.

7. Nettoyeur de scènes de crime

Un nettoyeur de scène de crime, c’est quelqu’un qui range et nettoie une pièce après un violent assassinat ou un suicide. Il fait disparaitre les tâches de sang ou les restes humains des moindres recoins de la pièce. Avec un désodorisant, il neutralise aussi les odeurs de cadavre.

8. Médecin légiste

Lors des morts suspectes, le médecin légiste doit établir la cause du décès via un examen médical. Il effectue des autopsies et écrit les rapports.

9. Taxidermiste

Il existe aussi des personnes qui s’occupent des animaux morts. Un bon taxidermiste peut faire en sorte que Mirza ou Croquette n’ait pas l’air d’un cadavre, même si cela fait un bon moment que nos boules de poils adorées ont quitté le monde des vivants.

10. Bourreau

Et pour finir, une catégorie de métier qui ne s’occupe pas de soulager la douleur des personnes endeuillées : au contraire, ceux-ci donnent la mort de leurs propres mains.
Un bourreau ou un exécuteur de justice exécute les condamnés à mort sous ordre des autorités. Jusqu’au 19e siècle, les exécutions capitales étaient souvent publiques. Dans les pays où la peine de mort n’est pas abolie, des bourreaux sont encore employés de nos jours. Aujourd’hui, la technique la plus utilisée est l’injection létale. Les autres formes d’exécution sont la pendaison, la chaise électrique ou le peloton d’exécution.

 

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