Installations électriques : « L’adaptation aux nouvelles technologies est constante dans nos métiers »

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Balteau Group (Saint-Nicolas, en région liégeoise) est présent dans de nombreux secteurs d’activités (installations électriques, réseaux informatiques ou encore équipements hospitaliers) et doit constamment s’adapter aux nouvelles technologies qui impliquent, de leur côté, une formation constante du personnel.

Comment gérer cela dans une entreprise à la fois familiale et présente au sein d’un groupe ?

Centenaire, l’entreprise liégeoise Balteau (Saint-Nicolas) est présente dans de multiples domaines d’activités : les installations électriques, les réseaux informatiques, la surveillance et la détection ou encore les équipements hospitaliers. Malgré sa taille (environ 220 personnes chez Balteau Installations Electriques et 350 dans le groupe), elle a su garder un esprit familial. « C’est vraiment une entreprise familiale au sein d’un groupe », explique Sylvain Rizzo, administrateur-délégué de Balteau Installations Electriques. « Certaines personnes sont avec nous depuis plus de 20 ans », poursuit celui qui, avec une dizaine d’autres cadres, a repris l’entreprise à un groupe hollandais en 2016. « On a envie que nos membres du personnel se sentent comme chez eux mais aussi de marquer la proximité et le lien que nous avons avec chacun. Le respect et le dialogue sont très ancrés chez nous », poursuit Juan Rizzo, administrateur.

Sylvain Rizzo

Sylvain Rizzo, administrateur-délégué de Balteau Installations Electriques

Nous adapter et former

La recherche de main d’œuvre qualifiée est évidemment, comme dans beaucoup d’autres entreprises actives dans le même secteur, compliquée. « C’est extrêmement difficile, chez nous, comme chez nos confrères », poursuit Sylvain Rizzo. « Cela nous encourage à former le personnel pour être prêt face à tous ces changements technologiques et à investir dans la formation. Il faut savoir que des métiers traditionnels comme les installations électriques ont fortement évolué en 30 ans. Nous devons nous adapter et former, notamment par rapport à des secteurs en plein boom comme la domotique, les bâtiments intelligents ou encore l’intelligence artificielle et les objets connectés. Nous devons aussi être en mesure de proposer des formations à ceux qui, dans l’entreprise, souhaitent se réorienter dans un autre secteur. C’est aussi une manière d’attirer de jeunes talents qui savent que nous allons essayer de leur donner ce qu’ils attendent », note encore Juan Rizzo.

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Indispensables partenariats

Des contacts ont également été pris avec des centres de formation ou encore la Confédération de la Construction pour tenter d’agir sur la pénurie de main d’œuvre. « Nos contacts avec nos partenaires sont permanents. C’est bien d’échanger, d’avoir leurs sentiments mais aussi de leur faire part de nos besoins. C’est primordial de nouer des partenariats pour pallier la pénurie ».

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Juan Rizzo, administrateur

Et la crise dans tout ça ? Elle a permis surtout de ressouder les liens.

« Comme tout le monde, nous avons été à l’arrêt lors du premier confinement sauf que nous avions une quarantaine de personnes qui travaillaient dans les hôpitaux pour les aider au niveau des données informatiques, par exemple. Je félicite d’ailleurs les équipes qui étaient en première ligne à un moment où c’était très compliqué mais, quelque part, ça a permis de resserrer les liens et d’encore plus réfléchir à demain ».

Laurence BRIQUET

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