Job insolite: mascotte dans un parc d’attractions

Vous avez un talent d'acteur, vous aimez les enfants et vous voulez travailler bien au chaud? Alors le job de mascotte dans un parc d'attractions est fait pour vous.

Depuis deux ans, Yorrim Pollet, étudiant de 19 ans, endosse le costume de Bobo, l'otarie rigolote du Boudewijn Seapark et donne vie à  Octave le photographe, un personnage du spectacle d'otaries. Il nous parle de son travail peu commun.

A quoi ressemble une journée dans le parc pour vous?

“A 10h15, j'accueille les gens qui attendent à  l'entrée dans mon costume de Bobo. Je fais signe aux enfants et leur serre la main. A 11h, le spectacle d'otaries commence et je dois chauffer le public. Pour ce faire, j'enfile le costume d'Octave, un photographe un peu fou. Heureusement ce costume n'est pas trop épais.”

“Après le spectacle des otaries, il y a celui des dauphins. Là  encore, je m'occupe de chauffer la salle, dans mon costume de Bobo cette fois. On passe notamment la chanson de Bobo et j'exécute les pas de danse qui y correspondent.”

“Quand la fermeture approche, je fais encore un tour dans le parc, pendant environ 45 minutes, pour dire au revoir aux visiteurs qui quittent le parc. En théorie, je dois voir tout le monde au moins une fois, serrer des mains et prendre des photos avec les enfants.”

La chaleur n'est-elle pas étouffante dans un tel costume?

“Il y a un thermomètre à  l'intérieur du costume de Bobo et quand il fait très chaud, il grimpe facilement à  45 à  50 °C. Heureusement, le costume n'est pas très lourd. Il est composé de différentes parties : un dessous en mousse pour donner la forme du ventre, un pantalon, un pull, une tête et des chaussures. Je porte aussi deux paires de gants. Une paire normale, avec cinq doigts, puis les gants blancs de Bobo par-dessus, avec quatre doigts seulement à  chaque main.”

“Nous avons plusieurs costumes de Bobo, non seulement parce que nous sommes deux à  jouer ce rôle au cours de la journée, mais aussi pour toujours avoir un exemplaire en réserve en cas de problème. Les vêtements sont lavés chaque jour, ce qui est vraiment nécessaire quand il fait chaud.”

Comment avez-vous atterri dans ce boulot?

“J'ai vu sur le site du VDAB que Boudewijnpark cherchait un 'animateur' et quand j'ai appris ce qui se cachait vraiment derrière ce boulot, j'ai été directement très enthousiaste. C'est un travail très varié, car il y a plusieurs spectacles et qu'on est en permanence en contact avec les visiteurs. C'est vraiment très agréable de voir tous ces visages d'enfants souriants.”

Quelles sont les qualités essentielles pour une mascotte dans un parc d'attractions?

“Il faut surtout être enthousiaste. On peut alors vraiment se laisser aller: faire des mouvements fous sur la musique et créer son propre style pour déambuler en tant que Bobo dans le parc.”

“Une autre qualité importante est de bien évaluer les réactions des enfants. Certains sont très enthousiastes quand ils me voient, mais d'autres ont plutôt peur. Il vaut mieux alors ne pas trop s'approcher.”

Quelle est la plus grande difficulté dans ce travail?

“La vue limitée dans mon costume me joue souvent des tours. Il y a une ouverture dans la bouche de Bobo, mais elle ne permet de voir que les jambes des gens. Je ne vois pas non plus à  plus d'un mètre. Je dois donc faire très attention de ne pas renverser des enfants. C'est mon boulot de les amuser, pas de les blesser.”

La chanson de Bobo

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