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Jobfair Brussels: un salon virtuel plus que jamais indispensable

Date de publication: 5 oct. 2020

Le Jobfair Brussels se tiendra le 8 octobre prochain. Un salon de l’emploi virtuel qui conserve néanmoins toute son importance pour redynamiser le marché de l’emploi bruxellois.

Jobfair BXL

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Le 8 octobre prochain, le Jobfair fera son retour à Bruxelles. Ce salon de l’emploi conserve la même recette : mettre des demandeurs d’emploi en relation avec des dizaines de recruteurs de leur région. Nouveauté cette année, coronavirus oblige : ces rencontres se feront exclusivement en ligne. Si ce mode de fonctionnement bouscule les pratiques et les habitudes tant des recruteurs que des postulants, le salon de l’emploi endosse un rôle d’autant plus important en cette période de crise. « Dans un contexte morose tel que celui que nous vivons actuellement, tout événement qui montre du mouvement sur le marché de l'emploi est bon à prendre », estime Grégor Chapelle, directeur général d’Actiris, « En terme de message, c’est extrêmement important de pouvoir permettre aux employeurs de montrer que, malgré tout, ils sont toujours à la recherche de certains profils. D’autant que le virtuel permet pour le moment de remplacer les rencontres physiques qui ne peuvent être organisées ».

« Ce Jobfair est une opportunité à saisir pour rappeler aux gens que nous n’avons jamais cessé de recruter », enchérit pour sa part Johan Claes, employer branding & sourcing manager à la Stib, « Nous engageons chaque année près de 1.000 personnes et nous cherchons actuellement encore 300 personnes principalement avec des profils techniques tant ouvriers, bacheliers que master pour des fonctions spécifiques. Celles-ci dépendent des chantiers en cours dans nos bâtiments mais aussi des véhicules et de la signalisation. Les ingénieurs civils, industriels ainsi que les chercheurs d’emploi qualifiés en électronique, pneumatique et électromécanique sont les bienvenus ».

Les premiers effets des restructurations post-coronavirus commenceraient cependant déjà à se faire sentir dans le recrutement de la Stib. « On peine encore plus qu’auparavant à dénicher ces profils d’experts. Par contre, on constate un afflux beaucoup plus important pour les postes de chauffeurs, principalement des demandeurs d’emploi moins formés qui se retrouvent au chômage après un licenciement lié au coronavirus », remarque Johan Claes.

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La crise du marché bruxellois fait également tache d’huile en périphérie de la capitale, au point que le salon Jobfair tombe à point nommé aussi du côté flamand. « Les marchés flamand et bruxellois se complètent toujours bien. En périphérie bruxelloise, de nombreux postes vacants restent non pourvus, alors que Bruxelles compte beaucoup de demandeurs d’emploi. Un tel salon représente donc une belle occasion pour des employeurs flamands et les demandeurs d’emploi. Ils peuvent multiplier les entretiens en peu de temps, ce qui augmente les chances de décrocher un emploi », analyse Natalia Paridaens, experte communication pour le VDAB Brussel. Il faut dire que certains secteurs se trouvent dans une situation particulièrement critique en raison de la crise du coronavirus, à l’image de l’agriculture, des transports, de la logistique, de l’horticulture, de l’alimentation ou encore des soins. « Pour tenter de renverser la situation, nous avons pris des mesures immédiates en mettant en place une action visant à répondre de manière ciblée aux demandes urgentes de travailleurs. La mention #COVID19 est à ajouter à la description d’un poste vacant de manière à ce que nous puissions rapidement trouver des postulants et ainsi poursuivre l’objectif de trouver un candidat pour 9 postes vacants sur 10 », signale Natalia Paridaens.

Si l’édition virtuelle du Jobfair Brussels peut contribuer à redynamiser le marché de l’emploi bruxellois, son déroulement en ligne force cependant les recruteurs à s’adapter, non sans certaines appréhensions. « On ne sait pas très bien comment cela va se passer. Déjà en temps normal, les gens font la file devant nos recruteurs lors de ce genre de salon. Pour gérer de manière digitale, il va falloir se tenir prêts. On risque de se retrouver dans une situation dans laquelle dix candidats interagiront via le chat en même temps, ma crainte est donc que cela ne soit pas toujours gérable. Mais nous avons renforcé nos équipes et nous seront disponibles en back-up pour contacter les organisateurs en cas de problème afin de pouvoir aider nos collègues », développe Johan Claes. Les demandeurs d’emploi devront, eux aussi, faire preuve d’adaptabilité. Si les rencontres par écrans interposés devraient en rassurer certains, d’autres auront peut-être plus de mal à se prêter au jeu.

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Comment se préparer?

En ligne ou non, un salon de l’emploi, tout comme un entretien d’embauche, se doit d’être préparé. «Il n’est pas question d’arriver les mains dans les poches à ce genre d’événement. Le but est d’avoir une discussion où recruteur et demandeur d’emploi parviennent chacun à se trouver. Le postulant doit donc identifier clairement ce qu’il cherche mais aussi se renseigner à l’avance sur ce qu’un employeur peut lui offrir. Sinon, on parle dans le vide», estime Johan Claes. En ligne, cette préparation serait cependant loin d’être suffisante. «Dans tous les processus de recrutement, l’important pour un demandeur d’emploi est de se distinguer à tout prix des autres. Pour se faire, il faut mettre en avant ses compétences humaines via l’énergie qu’on dégage, la voix, des sourires, la motivation. Derrière un écran, c’est plus compliqué de transmettre ce contact humain, il faut donc en montrer deux fois plus que ce qu’on ferait habituellement lors d’une rencontre physique», conseille Grégor Chapelle. Le flou règne encore autour du comportement à adopter lors d’un salon virtuel? Sachez par exemple que le VDAB et Actiris restent à disposition en ligne pendant toute la durée du salon de manière à soutenir les démarches des demandeurs d’emploi. Le service public flamand dispose, pour sa part, d’un programme de coachs à solliciter avant le début du salon. «Ils peuvent examiner votre CV et vous donner des conseils pour un premier entretien avec un employeur. Les accompagnateurs peuvent également aider les demandeurs d’emploi à se préparer à l’entretien version virtuelle via le lien suivant: https://www.vdab.be/sollicitatiecoaching», précise Natalia Paridaens.

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