Jobfair veut devenir le plus grand salon de l’emploi en Belgique
Jeudi prochain se déroulera pour la première fois le salon Job Fair de Bruxelles. Un nouveau salon de l’emploi qui remplacera le traditionnel salon Talentum de la capitale. Une remise à neuf qui a pour objectif de toucher un nouveau public. « Le projet a été repensé pour proposer désormais un tout nouveau salon, à vocation nationale », explique Vincent Jacques, Executive Manager de Réfé- rences JobsRégions, l’un des organisateurs de l’événement. Pour ce faire, Ré- férences, qui est à l’origine des salons Talentum, s’est associé à Jobat, la plateforme emploi de la société flamande Mediahuis (De Standaard, het Gazet van Anwerpen…). Ensemble, les deux structures ont ainsi développé un salon qui touchera un public aussi bien francophone que néerlandophone.
Tout a d’ailleurs été pensé dans ce sens. « Une grande campagne de communication a été mise en place au niveau national. Grâce aux salons Talentum, qui existent d’ailleurs toujours à Liège, Charleroi et Mons, nous avons déjà une belle visibilité du côté francophone. Mais l’objectif est d’attirer progressivement autant de visiteurs et d’entreprises dans les deux langues », explique l’organisateur.
Pour les demandeurs d’emploi mais pas seulement
Afin de toucher un maximum de personnes, rien n’a donc été laissé au hasard. Comme le jour du salon, qui se tiendra un jeudi. « Nous avons constaté que le mercredi n’était pas idéal car beaucoup de personnes en contrat 4/5e profitent du mercredi pour prendre leur jour de congé. Le faire un vendredi n’était pas non plus idéal, mais cette fois pour les entreprises. Juste après le salon, elles réalisent encore un important travail d’analyse des CV et des candidats rencontrés, ce qui se fait dans la foulée. Afin d’éviter donc que le week-end se glisse au milieu du processus et casse le rythme, faire le salon le jeudi semblait être idéal. » Et si l’événement est prévu en semaine, les organisateurs ont également pensé aux travailleurs actifs mais qui pourraient être intéressés par le salon. « On a donc aménagé l’évènement de sorte qu’il soit ouvert jusqu’à 19 heures. Cela permettra de toucher un autre public. On s’attend d’ailleurs à une deuxième vague importante en fin de journée d’étudiants et de personnes qui sont dans un processus de recherche plus latent », souligne Vincent Jacques.
5.000 visiteurs attendus
Pour cette première édition sous sa nouvelle forme, les organisateurs du salon voient grand. « Nous espérons toucher 5.000 visiteurs. C’est environ un millier en plus que lors du dernier Talentum de la capitale. Cela ferait de Job Fair Brussels le plus grand salon de l’emploi en Belgique et le seul au niveau national », ajoute encore Vincent Jacques. Pour attirer les foules, le salon pourra compter sur une importante participation d’entreprises à la recherche de nouveaux collaborateurs. « Une quarantaine de sociétés participeront à l’événement. On retrouve principalement de grands employeurs comme des banques, des services publics tels que la police et les chemins de fer ou encore des sociétés d’intérim comme Manpower. » Des gros recruteurs auxquels s’ajouteront des entreprises de moindre taille. « On retrouvera aussi, par exemple, Odoo. Ces plus petites entreprises bénéficient de la visibilité des plus grandes pour toucher un large public. De l’autre côté, cela permet d’élargir l’offre pour les visiteurs », continue le responsable du salon.
Job Fair Brussels se voulant généraliste, il ne vise pas un public en particulier. « Il y aura donc des offres pour tous les profils, aussi bien les peu voire pas du tout expérimentés que les seniors. Tous les niveaux de qualification sont également présents avec des emplois destinés aux cadres, mais aussi aux employés et ouvriers », détaille encore le responsable du salon. Ce sont ainsi pas moins de 500 offres d’emplois directes qui seront présentées jeudi. Plusieurs grandes entreprises du nord du pays seront également présentes comme De Lijn, le producteur d’autocars et de véhicules industriels Van Hool ou encore le VDAB. Une connaissance des deux langues nationales sera donc un sé- rieux atout pour intéresser les employeurs.
« Il y a effectivement une pénurie de profils bilingues, surtout dans la région de Bruxelles, où ils sont très recherchés. Mais cela ne signifie pas pour autant qu’il faille absolument parler néerlandais pour trouver un emploi. Les pénuries sont nombreuses. Notamment dans les métiers techniques où la connaissance des langues n’est pas un critère de sélection », précise Vincent Jacques.