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L’entrepreneur paysagiste joue un rôle essentiel

Rédigé par: Philippe Van Lil
Date de publication: 31 mai 2022
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La lutte contre le réchauffement climatique et la perte de biodiversité est devenue une préoccupation quotidienne. La verdurisation des villes s'impose comme une évidence. Les entrepreneurs paysagistes y contribuent grandement. Et puisqu’on parle de végétation… le boulot ne manque pas !

Krinkels

« Une grande tendance actuelle est d'augmenter la verdure et la nature »

Ne dites pas à un entrepreneur paysagiste qu’il est jardinier ! Son métier offre une palette de services bien plus large, englobant aussi des aspects liés à l'aménagement du territoire et à la construction. Un paysagiste n'intervient d’ailleurs pas non plus que dans les parcs et jardins. Souvent, il opère sur la voie publique, dans les centres-villes ou ailleurs, ce qui exige son concours au niveau des voiries ou de l’égouttage.

Plus verte la ville

« Une grande tendance actuelle est d'augmenter la verdure et la nature », explique Sophie Vermeesch, Responsable Marketing & Communication au sein de la société Krinkels. « On y enlève le béton et l'asphaltage pour déminéraliser les sols et obtenir des zones plus vertes et plus drainantes. Globalement, les budgets communaux consacrés aux espaces verts se maintiennent aussi. »

Hors villes, les un entrepreneurs paysagistes aménagent aussi les grands axes routiers, routes nationales et autoroutes. Ici, il n’est pas seulement question d’esthétique ou de nature : « L’élagage des arbres permet de garantir la sécurité routière et une meilleure lisibilité des routes. »

Préserver la biodiversité

Bien sûr, améliorer la biodiversité reste une priorité. D’ailleurs, comme le souligne notre interlocutrice, « elle est une exigence de plus en plus courante dans les cahiers des charges des appels d'offre. » Cela se traduit de diverses manières. Exemple : des types de plantations conseillées, voire imposées ; du fauchage en alternance, en laissant des zones de hautes herbes pour que la faune et la flore puissent y trouver refuge.


Au vu des défis et des demandes, il n'est guère étonnant que le secteur soit en permanence à la recherche de collaborateurs. Il faisait d'ailleurs partie des fonctions jugées prioritaires durant les phases de confinement. Pandémie ou pas, les plantes des espaces verts ne cessent pas de pousser… et on peut difficilement tondre une pelouse en télétravaillant !

Lève-tôt bienvenus !

À noter que le secteur offre aussi des opportunités aux personnes peu qualifiées. « Nous offrons des postes entre autres à des personnes sans formation spécifique préalable en horticulture », souligne Sophie Vermeesch. « Si nécessaire, nous formons nous-mêmes nos collaborateurs. Ceux-ci peuvent de toute façon commencer par des tâches simples. Au sein de notre entreprise, le mot d'ordre est d’être de bonne volonté. Il faut pouvoir se lever tôt et avoir de l'endurance. Beaucoup de nos collaborateurs passent des journées entières par tous les temps à manier une débroussailleuse. »

Notre interlocutrice reconnaît que les femmes ne se bousculent pas vraiment au portillon pour les fonctions ouvrières sur des chantiers en extérieur. « Toutefois, elles ne sont pas pour autant totalement absentes du secteur. Nous avons des collègues féminines, par exemple dans notre département Krinkels Greencare en charge des plantes d'intérieur. On compte aussi des cheffes d'équipes et des conductrices de chantier. Grâce à l’ambiance familiale, tant les collaborateurs que les collaboratrices peuvent s’épanouir dans leur job », conclut Sophie Vermeesch.

Krinkels

« Nous offrons des postes entre autres à des personnes sans formation spécifique préalable en horticulture »