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La formation en alternance, une solution en temps de crise

Rédigé par: Pauline Martial
Date de publication: 26 janv. 2021
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La formation en alternance, une solution

La formation en alternance séduit de plus en plus d’adultes depuis le début de la crise sanitaire, en particulier les candidats chefs d’entreprise. Elle permet de développer de nouvelles compétences ou de faciliter une réorientation professionnelle.

Plébiscitées pour leur richesse et leur flexibilité, les formations en alternance dispensées par l’IFAPME s’érigent aujourd’hui en solution pour de nombreux jeunes qui font face à un marché de l’emploi présentant peu d’opportunités depuis le début de la pandémie de covid-19. Si certains secteurs affichent une forte croissance et manquent donc parfois cruellement de main-d’œuvre, d’autres subissent à l’inverse une perte de vitesse importante. Dans les deux cas, l’alternance présente un intérêt non négligeable. «Pour les domaines en forte demande de main-d’œuvre comme les secteurs pharmaceutique et chimique, l’IT, mais aussi les bouchers, les boulangers, les techniciens de production, le secteur viticole ou encore le maraîchage, l’alternance peut représenter une bonne réponse au besoin urgent de recrutement. Car nos apprenants intègrent une entreprise dès le début de leur formation, évoluent assez rapidement et deviennent finalement très vite opérationnels. C’est donc un système qui séduit de nombreuses entreprises», explique Raymonde Yerna, administratrice générale de l’IFAPME.

Une piste de réorientation

Pour les travailleurs des secteurs fortement touchés par la crise du covid, à l’image de l’horeca, de l’événementiel et de l’animation mais aussi de tous les soins aux personnes comme la coiffure ou l’esthétique, la formation en alternance peut constituer un moyen de rebondir. «Notre catalogue répertoriant pas moins de 203 formations est varié et s’adapte aux besoins et aux réalités du marché du travail. Elles durent de quelques semaines à un an voire trois ans. Les étudiants se forment sur le terrain à raison de quatre jours maximum par semaine tout en suivant des cours dans un centre de formation au minimum un jour sur la semaine. Ces formules diverses permettent donc à ceux pour qui la recherche d’un emploi s’avère plus longue que prévu, de mettre à profit ce temps pour se former en entreprise et ajouter une corde à leur arc. La formation en alternance permet également de faciliter la réorientation professionnelle», développe Raymonde Yerna.

Sur les près de 18.000 apprenants que compte à l’heure actuelle la formation en alternance de l’IFAPME, un tiers sont des jeunes pour deux tiers d’adultes. Un public que l’on voit d’ailleurs arriver de manière de plus en plus fréquente au sein des centres de compétences depuis le début de la crise sanitaire. «On constate notamment une hausse des inscriptions pour les formations aux candidats chefs d’entreprise dans plusieurs domaines. Il s’agit généralement de personnes qui ont perdu leur boulot, qui se questionnent sur leur avenir et qui viennent à l’IFAPME pour chercher et développer de nouvelles compétences. Dans ce type de formation, nombreux sont ceux qui arrivent déçus ou fatigués de leur précédant emploi. Ils veulent franchir le pas et se donner la possibilité de devenir leur propre patron», confie l’administratrice générale.

87% de chances de décrocher un emploi

Parmi les formations en alternance les plus prisées à l’IFAPME, figurent actuellement de nombreux métiers liés au numérique tels que community manager, responsable e-marketing, conseillers en produits connectés mais aussi responsable ou développeur d’infrastructures IT. Les services aux personnes continuent également de séduire, de même que les métiers techniques en lien notamment avec les secteurs de l’industrie et de l’énergie. Avec pas moins de 9.200 entreprises formatrices et 3.500 formateurs (dont 98% sont des professionnels en exercice), l’IFAPME offre grâce à la formation en alternance de réelles perspectives d’emploi puisque le taux d’insertion sur le marché du travail est de 87% pour les étudiants chefs d’entreprise et de 80% pour les jeunes en apprentissage.

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