La moitié des indépendants bruxellois sont satisfaits de leur équilibre vie privée/vie professionnelle
Près de la moitié des indépendants en Région de Bruxelles-capitale se disent satisfaits de leur équilibre entre vie privée et vie professionnelle, soit un peu moins que la moyenne nationale.
C’est ce qui ressort d’une étude réalisée par la caisse d’assurances sociales Acerta auprès de 2.559 indépendants en Belgique dont 213 à Bruxelles.
Selon cette enquête nationale, ils sont 57,3% des indépendants bruxellois à se dire satisfaits voire très satisfaits de leur équilibre entre vie privée et vie professionnelle. C’est moins que la moyenne nationale qui se situe à 66,5%. L’enquête révèle toutefois que les indépendants qui ont débuté il y a peu sont plus satisfaits de leur équilibre que les personnes qui ont toujours été indépendants. 62,7% des indépendants bruxellois qui ont déjà travaillé sous un autre statut se disent satisfaits à très satisfaits, contre seulement 39% de ceux qui se sont directement lancés en tant qu’indépendant.
"Une personne qui est passée indépendant plus tard y a mûrement réfléchi. Une telle personne est par définition un peu plus âgée, a un peu (plus) de bagage, plus d’expérience, connaît mieux sa valeur. Il y a des chances que ses enfants, s’il y en a, soient aussi déjà plus âgés, ce qui permet de plus facilement conserver l’équilibre vie privée/vie professionnelle", explique Vanessa Otello, experte chez Acerta.
L’étude révèle également qu’un indépendant insatisfait travaille en moyenne plus d’heures (48 heures) qu’un indépendant satisfait de sa situation (38,3 heures). Conséquences: il consacre moins de temps à sa famille et à la détente.