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Commissaire de police, pas le job le plus facile. Certes.

Date de publication: 19 juil. 2017
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Nous avons rencontré Gaëlle De Brabander, Officier de police au Service local de Recherche, responsable du service Jeunesse et Moeurs de la Police locale de Charleroi.  Elle revient sur son parcours et ses motivations.  Elle nous parle également des attentes de la police en matière de recrutement.

Licenciée en Droit, Gaëlle De Brabander a choisi une carrière à la police.  Après avoir réussi avec succès le concours Officier - qui comprend plusieurs épreuves et un passage devant la commission de sélection - elle suit une année de formation de base du policier suivie d’une année de formation spécifique au niveau Officier à l’Académie Nationale de police à Bruxelles.  Grâce à son diplôme universitaire, elle a directement accès au cadre Officier.  « Souvent, lorsqu’on entre à la police par la voie dite « normale », on débute en tant qu’Inspecteur, puis en qualité d’Inspecteur Principal pour finalement accéder, avec l’ancienneté, au niveau Officier.  Mais grâce à mon diplôme universitaire, j’ai pu accéder directement au niveau Officier et obtenir le grade de Commissaire ».

Gaëlle De Brabander souligne la diversité de son métier : elle jongle avec le management et les tâches plus opérationnelles.  « J’assure également de l’encadrement et de la gestion d’équipes et j’ai ainsi pu mettre mes compétences juridiques à profit.  J’ai suivi des études qui exigent beaucoup de rigueur.  Même si, au départ, nous ne sommes pas formés au métier de policier à l’université, mes études m’ont permis d’acquérir une certaine rigueur et une méthodologie de travail pour aborder les différentes facettes de mon métier et de mes fonctions ».
 

« Nous recrutons des personnes qui ont toujours soif d’apprendre.  Si nous suivons une formation théorique et pratique, c’est finalement sur le terrain que l’on se forme réellement.  Il est indispensable de rester motivé ».  Le caractère social est important également : « Nous avons besoin de gens ouverts et à l’écoute tout en restant professionnels ».

Gaëlle De Brabander insiste encore sur les nombreuses perspectives d’évolution au sein de la police : des « évolutions verticales et horizontales » sont toujours envisageables.  « Grâce à l’évolution verticale, nous pouvons accéder encore à des grades supérieurs.  L’évolution horizontale nous donne l’opportunité de changer de service et de fonctions.  La mobilité est aussi l’un des grands avantages au sein de la police ».

Mais quid des risques du métier ?  La Commissaire se veut rassurante et explique que des formations sont fréquemment mises en place pour faire face aux dangers.  « Nous sommes continuellement formés à des techniques en tout genre qui nous permettent d’adopter les comportements adéquats en situation de danger ».

Le secteur de la police est épanouissant, notamment par sa diversité, termine Gaëlle De Brabander.  « C’est un métier d’avenir et le travail ne manquera jamais.  En s’investissant, on fait évoluer les choses et c’est là que l’on puise sa motivation. Sans oublier que travailler à la police ça permet aussi de donner un sens à sa vie professionnelle ».

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