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La Province de Namur en transition

Rédigé par: G.D
Date de publication: 29 févr. 2020
Catégorie:

Dans quelques mois, plusieurs centaines de travailleurs de la Province de Namur déménageront, l’occasion de réorganiser leur manière de fonctionner afin d’aller vers plus de bien-être et d’efficacité.

Légende Philippe Samyn and Partners

500 collaborateurs rejoindront la nouvelle Maison Administrative Provinciale en 2020

Dans le courant de l’année 2020, 500 des 1.200 collaborateurs que compte la Province de Namur rejoindront la nouvelle Maison Administrative Provinciale (MAP), située à Salzinnes. Jusqu’à maintenant, ces agents sont éparpillés dans 17 bâtiments, répartis dans la ville de Namur, ce qui n’est pas optimal en matière de sécurité, de consommation énergétique mais aussi d’efficacité et d’efficience.

Augmenter l’efficacité et l’efficience, mais aussi le bien-être

De plus, la configuration actuelle de ces lieux ne correspond plus à l’évolution du monde du travail. «Globalement, ça fait près de huit ans que nous réfléchissons à notre organisation et notre fonctionnement en vue d’augmenter l’efficacité et l’efficience, ainsi que le bien-être au travail», explique Jean-Alexandre Verdonck, directeur du service GRH. Le but est clair: mettre davantage l’accent sur la flexibilité, «en prenant en compte l’équilibre et la conciliation entre vie privée et professionnelle», continue-t-il.

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Des espaces pensés et spécialement dédiés à chaque type de tâche

Au-delà du télétravail, mis en place il y a quatre ans, les nouveaux bureaux ouvrent la porte aux espaces partagés, mais aussi aux autres lieux de travail. «Des bureaux individuels, ou à deux, des espaces plus isolés pour le travail en équipe, mais aussi des endroits plus calmes et silencieux. Cela permettra à chacun de trouver l’espace qui convient pour la tâche qu’il réalise.»

Une démarche participative qui facilite l’adhésion au changement

Alors qu’aujourd’hui chacun a son bureau, sa chaise, son espace de travail, le changement est grand et peut générer des frustrations. Pour les éviter un maximum tout a été réfléchi avec les services et les collaborateurs dans une démarche participative. «Nous sommes une institution qui est constamment remise en question, donc le changement fait partie de notre ADN.»

Étendre au maximum tous les principes et dispositifs

Concernant les autres agents, le fonctionnement change également, en tout cas en partie. L’objectif n’étant pas de créer une administration à deux vitesses. «On essaie d’étendre, au maximum, tous les principes et dispositifs. Après, c’est sûr que les éléments liés au bâtiment ne sont pas transposables tels quels aux agents qui ne déménagent pas, précise Jean-Alexandre Verdonck. Sinon, tout le reste l’est».

Plusieurs postes s’ouvrent dans les secteurs pédagogique, communication, juridique et ressources humaines

Plusieurs postes s’ouvrent au sein de l’administration, notamment celui de directeur de la communication. «Il s’agit d’un poste clé au sein de notre administration et dans un processus de changement. Il est essentiel de faire passer les messages sur les projets qui aboutissent. À côté de cette fonction, nous avons également plusieurs postes de collaborateurs universitaires vacants dans les secteurs juridique, ressources humaines et pédagogique.»

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Dans l’œil du DG

Valery Zuinen, le Directeur Général, voit d’abord ce projet comme une bonne occasion afin de renforcer le cadre de travail de ses collaborateurs. «La philosophie de bien-être est au premier plan, et puis évidemment il y a une volonté d’efficacité que nos bâtiments actuels ne facilitent pas», nous dit-il.

Flexibilité, nomadisme, efficience, bien-être au travail: la nouvelle configuration des lieux intégrera les évolutions du monde du travail.

Une réorganisation qui offre plus de flexibilité de temps et de lieu

Certains endroits accueillent en effet 250 personnes alors que d’autres ne comptent qu’une vingtaine de collaborateurs, ce qui génère aussi des coûts importants. Alors que depuis 8 ans, l’administration vise à améliorer ses méthodes de travail, Valéry Zuinen pense que ce bâtiment permet d’aller un cran plus loin. «Avec la MAP, on intègre un mode de fonctionnement où les notions de temps et de lieu sont plus relatives, avec une possibilité de travail plus nomade qui permet de concilier vie privée et professionnelle.»

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