La sidérurgie carolo offre toujours de belles perspectives
La sidérurgie à Charleroi, c'est une longue tradition. Elle est loin d’être terminée. De nombreux postes vous attendent chez Industeel, filiale d'ArcelorMittal. Les possibilités d’évolution de carrière au sein de l’entreprise sont également considérables.
Industeel Belgium en est à sa 160e année d’existence. Sur son site de 37 hectares, elle produit, en conjonction avec ceux de Creusot et Châteauneuf en France, notamment de l'acier à haute valeur ajoutée, sous la forme de tôles de grande épaisseur - au-delà de 4mm. Elle dispose en outre d'une quarantaine d'agences commerciales dans le monde, au service d’une clientèle multisectorielle : énergie, chimie, pétrochimie, construction mécanique, etc.
La maintenance est demandeuse
Avec ses 865 travailleurs en CDI, une centaine d’autres en CDD ou en intérim et encore quelque 200 autres attachés à des sous-traitants, la société peut se targuer d’être l’un des trois plus gros employeurs de Charleroi. En permanence, de nombreux postes sont à pourvoir.
Comme le détaille Julie De Coninck, Responsable Recrutement et Formation, le secteur de la maintenance est actuellement très demandeur : « Au niveau des cadres, nous recherchons un responsable de maintenance pour la partie laminage, un adjoint pour la partie mécanique de cette maintenance, un ingénieur fiabilisation et progrès pour la partie aciérie et un ingénieur-méthode métallurgie qualité. Parmi les postes ouverts, il y aussi un expert process laminage, un contrôleur de gestion, plusieurs techniciens de maintenance, des électriciens, des mécaniciens et des planificateurs de travaux de maintenance. »
Son collègue Benoît Noël, Directeur des Ressources Humaines précise que « quand on fabrique des aciers à hautes capacités de résistance pour des applications pointues telles que des réservoirs de gaz liquéfiés à -200 °C, la technicité est une spécificité intrinsèque de notre activité. La maintenance de notre parc de machines y occupe une place importante. Un électricien, par exemple, y trouve un job passionnant, qui couvre un large spectre, de la haute tension aux applications électroniques de pointe pour de la robotisation ».
Les premiers pas sous le signe de la formation
Dans un tel contexte d'industrie lourde, on attend bien sûr des candidats un certain niveau technique, acquis à l'école ou par expérience préalable. Industeel assure en outre un gros volume de formation : environ 30.000 heures par an. « Cela commence avant même qu'on fasse un pas dans l'usine », insiste Benoît Noël. « Tous niveaux hiérarchiques confondus, tout le monde reçoit notamment une formation en matière de sécurité, vu son importance dans notre domaine d’activité », abonde Julie De Coninck.
Par la suite, les collaborateurs bénéficient d’autres formations, notamment pour se familiariser avec les machines, mais aussi pour se perfectionner dans certains métiers, voire gravir les échelons dans l’entreprise. À propos des possibilités d'évolution de carrière bien réelles, le directeur des Ressources Humaines évoque son propre parcours : « Je suis ingénieur civil mécanicien de formation. J'ai commencé ma carrière dans notre entreprise il y a plus de 30 ans par la maintenance. Puis, j'ai pris une orientation plus managériale avec successivement : la direction du service de maintenance, qui regroupe 200 personnes ; des fonctions de support pour la sécurité et l'environnement ; les ressources humaines depuis 2016. »
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