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Le Belge s'absente de plus en plus pour congé maladie

Date de publication: 20 oct. 2022

Le Belge s'absente en moyenne 5,6 jours pour maladie de courte durée, selon une étude Acerta.

maladie

C’est sur l’absentéisme de courte durée, c’est-à-dire moins d’un mois, que s’est penché la du prestataire de services RH Acerta. Son analyse indique que le pourcentage de travailleurs qui ont déjà été malades au moins 1 jour en 2022 est le plus élevé de ces 4 dernières années. En d’autres mots, 12,3 % (1 collaborateur sur 8) ont déjà été malades au moins un jour cette année. Une hausse qui ne peut être attribuée à un seul pic, mais se répète chaque mois.

Olivier Marcq, expert juridique chez Acerta Consult, prévient : « Aujourd’hui, le feu est à l’orange pour nos entreprises. Nous ne sommes qu’au début de l’automne et peut-être aussi au début du pic attendu de coronavirus. Ajoutez à cela la saison classique de la grippe, et l’automne pourrait bien être corsé en termes d’absences pour cause de maladie. »

L’étude démontre aussi que si le pourcentage d’absentéisme pour maladie de courte durée est traditionnellement plus élevé chez les ouvriers, l’augmentation est désormais nettement plus soutenue chez les employés. Concernant ces derniers, il s’agit d’une hausse de près de 21 % par rapport aux années précédant la crise du coronavirus.

Moins de télétravail, plus de congé maladie

La baisse du travail à domicile pourrait expliquer en partie cette hausse plus marquée chez les employés. En effet, les travailleurs malades de courte durée auparavant continuaient à travailler à la maison. Dans les nouvelles formules hybrides stabilisées à en moyenne deux jours semaines, les employés ont plus tendance à réellement se déclarer réellement malades. les employés.

"Outre la baisse du travail à domicile, un autre facteur pourrait expliquer la hausse de l’absentéisme pour maladie de courte durée : notre sens des responsabilités. Depuis la crise du coronavirus, plus qu’avant, nous avons le réflexe de ne vouloir contaminer personne et nous restons plus rapidement chez nous. Nous vivons aussi une période stressante, qui pèse sur le bien-être mental. La charge de travail élevée dans certains secteurs a aussi continué à augmenter. Pour le mois de septembre spécifiquement, la fin des vacances et le début de l’année scolaire jouent un rôle : dans les écoles et les crèches, rhumes et grippes se répandent comme une traînée de poudre et les parents ne sont pas épargnés. Ces chiffres relatifs à l’absentéisme pour maladie de courte durée en fin de troisième trimestre méritent toute attention", conclut Olivier Marcq.

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