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Le bio pourrait créer beaucoup d'emplois !

Rédigé par: Youri Demianoff
Date de publication: 30 juil. 2018
Catégorie:

Bio

Selon une étude de chercheurs de l’UCL, la généralisation d’une agriculture biologique permettrait conjointement de réduire la facture des soins de santé, celle du traitement des eaux, ainsi que de créer directement pas moins de 1.564 emplois supplémentaires en Wallonie.

D’après l’étude, l’adoption du bio permettrait à la Wallonie, entre autres bénéfices, d’inverser la tendance à la baisse des effectifs dans les fermes : celui-ci nécessitant en effet moins de surfaces mais plus de main-d’œuvre. Elle engendrerait potentiellement in fine une croissance de l’emploi d’environ 9%, soit 1.564 fermiers supplémentaires.

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500 millions d'euros d'économies

Elle permettrait en outre, en réduisant drastiquement l’usage des produits chimiques, de réduire les dépenses wallonnes de traitement des eaux polluées par les nitrates. La facture des dommages environnementaux s’en trouverait dès lors allégée de près de 250 millions d’euros. Cette réduction d’usage de produits nocifs améliorerait de facto la santé publique (réduction de la mortalité, hausse de la capacité de travail, réduction des admissions à l’hôpital, etc.). Les experts évaluent ici la réduction de la facture des soins de santé (moins de cancers, etc.) à environ 250 millions supplémentaires.

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Autosuffisance alimentaire

La production deviendrait plus qu’autosuffisante, puisque la Wallonie pourrait non seulement nourrir ses habitants, mais aussi les Bruxellois. En suivant le modèle à faibles intrants chimiques, elle produirait en effet seulement 70% des unités de céréales actuelles. Ce qui reviendrait à l’équivalent d’environ 3kg de céréales par personne et par jour, soit 5 fois plus de calories par jour que ce que recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

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Logique collective et inclusive

«Il y a très peu de bio aujourd’hui, mais on peut collectivement s’inscrire dans un mouvement de transition vers ce modèle qui ne sera que bénéfique. Il faut s’inscrire dans une logique inclusive où il y a de la place pour tout le monde», commente le Pr. Philippe Baret, Doyen de la Faculté de Bio-ingénieurs de l’UCL, qui a dirigé l’équipe de chercheurs.

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