Le blog de Marsh: vendredi
Un bref survol de la semaine écoulée s’impose. Si certaines demandes n’ont pas encore été traitées, elles le seront dans le courant de la journée ou à défaut leur gestion est planifiée dans le courant de la semaine prochaine.
Nous sommes abonnés à toute une série de revues juridiques. Si l’emploi du temps le permet – c’est le cas ce matin – les sommaires de doctrine et jurisprudence sont vite parcourus. Les articles ou décisions intéressants sont sélectionnés pour être introduits dans notre base de données informatique. Les collègues du département pourront puiser dans cette bibliothèque virtuelle toute information utile pour la gestion des sinistres (copies des polices, listes d’experts ou d’avocats, textes législatifs, décisions de justice belges ou étrangères, commentaires de doctrine sur tel ou tel article de la loi sur le contrat d’assurance terrestre…).
Ce matin, un article traitant des développements récents sur la responsabilité du fait des choses et une chronique de droit européen « Assurance et Responsabilité » retiennent mon attention. Ils sont immédiatement enregistrés sur le serveur.
Après une pizza au restaurant italien du coin, la journée de travail continue avec la lecture de (longues) conclusions que doit déposer prochainement l’avocat défendant les intérêts communs de l’assuré et de l’assureur dans le cadre d’une procédure à l’étranger.
Un assuré appelle et demande quelle attitude il peut adopter à l’égard de ses clients suite à la livraison de produits défectueux. Les clients en question représentent pour lui un chiffre d’affaires conséquent et il ne peut se permettre de les perdre. L’assureur est directement informé du caractère délicat du dossier et l’expert qu’il a mandaté est mis dans la boucle des communications entre l’assuré et ses clients pour ne pas compromettre la couverture d’assurance. Une requête est faite à l’assureur, qui l’accepte, d’envoyer sur place un des correspondants locaux de son expert, afin d’inspecter les dommages causés par les produits livrés dans l’usine des acheteurs en Europe de l’Est. Après un tel examen, les produits endommagés par la livraison défectueuse pourront être soit détruits, soit traités et revendus à moindre prix.
Dans un autre dossier à l’étranger dans lequel un travailleur de l’assuré a subi des dommages corporels à l’entrée du site d’exploitation, se pose la question du type de responsabilité qu’encourt l’assuré. Plusieurs hypothèses sont émises et pour chacune d’elles la couverture de la police d’assurance est vérifiée.
La semaine s’achève par l’accomplissement de tâches administratives dont l’encodage de mes ‘prestations’ de la semaine dans le système Timesheet.
Un dernier coup d’œil à l’agenda de la semaine prochaine et c’est le départ en week-end.