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Le CV de Bart De Wever

Date de publication: 15 oct. 2012
Catégorie:
Bart de Wever, nouveau bourgmestre d'Anvers

Nom: Bart Albert Liliane De Wever
Age: 42 ans
Fonction: Bourgmestre d'Anvers, président de la NV-A
Etat Civil: Marié à Veerle Hegge et père de 4 enfants
Domicile: Anvers

A l'issue des élections communales, le président de la NV-A Bart de Wever a obtenu le maïorat d'Anvers, ville stratégique par sa taille et son importance. La Belgique tremble pour son unité. Mais qui au juste est le redoutable Bart de Wever?

Etudes

Licence en histoire (KU Leuven)
Agrégation pour l’enseignement secondaire supérieur (KU Leuven)

Parcours politique

2012: Bourgmestre de la ville d'Anvers
2010 - présent: sénateur communautaire
2009 - présent: membre du Parlement flamand
2007 - 2012: Membre du conseil communal d’Anvers
2007 - 2009: Membre de la Chambre des Représentants
2004 - 2007: Membre du Parlement flamand
2004: Chef de fraction au Parlement flamand
2004 - présent: Président de la N-VA
2000 - présent: Membre du Comité directeur du parti
2000 - présent: Membre du Conseil du parti
1996 - 1997: Membre du Conseil du District de Berchem

Quand il était étudiant, Bart De Wever était membre du Liberaal Vlaams Studentenverbond, du Katholiek Vlaams Hoogstudenten Verbond-Antwerpen et du Katholiek Vlaams Hoogstudenten Verbond-Leuven.

A la KU Leuven, il a été collaborateur scientifique et a participé à l’élaboration de la Nieuwe Encyclopedie van de Vlaamse Beweging. Il a également travaillé à un doctorat sur la formation du parti national flamand après la guerre, mais a abandonné une carrière académique pour se consacrer entièrement à la politique. Bart De Wever se qualifie de conservateur et a énormément d’admiration pour le philosophe conservateur irlandais du 18e siècle Edmund Burke.

En 1996, il fut élu membre du Conseil du District de Berchem. Puis, en 2004, membre du Parlement flamand. Cette même année, il fut élu, à 95% des voix, président de son parti, la N-VA.  En 2007, partenaire d’un cartel avec le CD&V, il prit part aux négociations difficiles pour la formation d’un nouveau gouvernement fédéral belge.

Le 5 février 2009, Bart De Wever fut l’un des trois finalistes du quiz de la chaîne télé flamande VRT, ‘De Slimste Mens ter Wereld’. Il a finalement perdu la finale contre Freek Braeckman, journaliste, avec à peine une seconde de différence.

Lors des élections régionales du 7 juin 2009, Bart De Wever a mené son parti à une étonnante victoire, avec 13% des voix. Ce résultat aux élections offrit à son parti 10 sièges supplémentaires au Parlement flamand, pour arriver à un total de 16 sièges. Il obtint lui-même un excellent score aux élections, avec 123.155 voix de préférence.

Un an plus tard, le 13 juin 2010, il devient le nouveau monsieur (presque) 800.000 voix (785.786) récoltées sur la liste du Sénat pour le collège néerlandophone. La NV-A devient le premier parti du pays avec 27 sièges devant le PS (26 sièges).

Nommé informateur par Albert II quelques jours plus tard, il passe ensuite le relais au "préformateur" Elio Di Rupo qui jettera l'éponge au début du mois de septembre.

Début octobre 2010, Bart De Wever et la NV-A veulent repartir d'une feuille blanche avec une nouvelle méthode de travail.

Avril 2011: c'est toujours l'impasse près d'une année après la chute du gouvernement Leterme II. Il se chuchote, en cas d'échec de la mission royale de Wouter Beke (CD&V), qu'un nouveau tandem Di Rupo-De Wever pourrait tenter la mission de la dernière chance...

Juillet 2011: Le président de la NV-A annonce que son parti rejette la note du formateur Elio Di Rupo. La Belgique retient son souffle tandis que le Parti qui avait incontestablement gagné les précédentes élections se range dans l'opposition.

2012: Bart De Wever fait parler de lui pour son régime drastique qui lui fait perdre 45 kilos. Il brigue le mandat de bourgmestre de la ville d'Anvers, ancien fief de la NV-A qui était passé aux mains de Patrick Janssens (SP-A) en 2006.

14 octobre 2012: Bart de Wever remporte les élections communales haut la main et devient bourgmestre d'Anvers. Après son discours, il refuse les interviews des médias francophones et annonce que la Belgique doit se préparer au confédéralisme...