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Le départ redouté des baby boomers

Date de publication: 26 avr. 2019
Catégorie:

senior

À l’ère d’une certaine forme de jeunisme triomphant, les entreprises s’inquiètent de cette perte d’expérience

Près de neuf employeurs sur 10 (88%) redoutent le départ des «baby boomers» d’ici quelques années, selon une enquête du cabinet de recrutement Robert Half. La Belgique s’apprête à voir 700.000 baby-boomers (travailleurs nés entre 1946 et 1964) quitter le marché du travail dans les années à venir.

Anticiper le départ d’une importante source de connaissance, d’expérience et de savoir-faire

«Le vieillissement de la population est un fait et les baby-boomers sont une source capitale de connaissances, d’expérience et de savoir-faire. Il est donc normal que ceci inquiète les entreprises belges. Anticiper les départs est essentiel, tant au niveau micro qu’au niveau macro. À court terme, des difficultés de recrutement peuvent apparaître. La responsabilité incombe dès lors aux employeurs de prendre des mesures afin de faire face aux départs», selon Joël Poilvache, directeur chez Robert Half.

«Prendre des mesures afin de faire face aux départs d’une source capitale de connaissances, d’expérience et de savoir-faire.»

L’attraction et la rétention des talents en deviennent encore plus importantes

Pour quatre managers sur 10, le vieillissement de la main-d’œuvre est l’une des trois principales tendances qui auront un impact sur le marché du travail belge en 2019.«Dès lors, bien recruter et garder son personnel est devenu encore plus important. Et le management en est conscient: l’attraction des talents (28%) et la rétention des talents (31%) sont parmi leurs plus grandes préoccupations, tant pour les PME que pour les multinationales», estime Robert Half.

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