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Le gouvernement aide les chercheurs d'emploi à se débarrasser de leurs tatouages

Date de publication: 7 oct. 2013
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Plusieurs études ont déjà démontré que les tatouages visibles pouvaient constituer un obstacle dans la recherche d’un emploi.

La ville américaine San Pablo, où le taux de chômage atteint celui de la moyenne nationale (15,6%), entend désormais s’intéresser de plus près aux chercheurs d’emploi tatoués. En avril, l’administration de la Ville a conclu une collaboration avec le San Pablo Economic Development Corporation et l’organisation New Skin Adult Tattoo Removal. Ensemble, ils offrent aux chercheurs d’emploi la possibilité de faire ôter leurs tatouages à prix réduit.

Les habitants de la Ville peuvent se débarrasser de leurs décorations corporelles contre la somme de 50 dollars. Le service est également disponible aux gens extérieurs à la Ville. Ceux-ci devront toutefois s’acquitter de la somme un peu plus élevée, mais néanmoins démocratique, de 75 dollars.

Un cursus de sollicitation inclus dans le « package »

L’offre est toutefois soumise à certaines conditions. Ainsi, ne sont pris en compte que les tatouages qui sont clairement visibles lors d’un entretien d’embauche. Les chercheurs d’emploi se voient proposer une série de dix séances de laser, mais doivent également suivre un cursus de sollicitation de huit semaines. À cela s’ajoute un cursus de quatre semaines sur la gestion financière raisonnable. Seuls ceux qui réussissent toutes ces épreuves peuvent se réclamer du tarif avantageux pour faire retirer leurs tatouages.

« Nous ne cherchons pas seulement à rendre les chercheurs d’emploi présentables pour leurs postulations. Nous voulons également les préparer correctement à la recherche d’un emploi », avance Leslay Choy, liée à ce programme. « Nous les rendons plus forts par l’éducation et l’entrainement. » 

L’offre de l’administration de la Ville connaît un grand succès. Des chercheurs d’emploi se sont même présentés pour ce service alors qu’ils habitaient à plus de 100 kilomètres de la Ville.

Fiona Lam, une femme de 22 ans qui profite de ce service, affirme que celui-ci lui a donné de nouveaux espoirs. « Je ne pensais pas au travail lorsque je me suis fait tatouer la nuque. Mais lorsque je me suis lancée à la recherche d’un emploi, j’ai bien vu que cela posait problème. Grâce à cette initiative, l’avenir me semble enfin à nouveau un peu plus rose. »