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Le premier emploi de Pascal Kina, entraîneur des Belgian Panthers

Date de publication: 20 avr. 2012
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Qualifiée pour les Jeux olympiques de Londres, l'équipe nationale féminine de hockey est entraînée depuis une année par Pascal Kina. Entraîneur professionnel, il a dû patienter avant de pouvoir réaliser ce rêve qui lui réussit aujourd'hui.

Mon premier emploi

Le hockey a toujours fait partie de ma vie, d'abord comme joueur, puis comme entraîneur. Mais à  l'époque, il était impensable d'en faire une profession à  part entière. Après des études en marketing, j'ai été engagé dans la société que gérait ma mère et qui s'occupait de signalisation et de marquage de véhicules et de bâtiments, tels que les hôpitaux. Je sortais des études, c'était en 1990, mais je savais déjà  que mon plus grand souhait était de rejoindre le monde du hockey. J'ai donc accepté ce job où je m'occupais de la partie commerciale, tout en sachant que je ne ferais pas ça toute ma vie.

Mon premier salaire

Pour ce premier job, je pense que mon premier salaire devait tourner autour de 500 €. Je me souviens m'être fait la réflexion que mon niveau de vie n'était plus le même que lorsque je vivais chez ma mère, mais qu'être autonome, ce n'était pas mal non plus.

Mes premiers acquis

Il y a quatorze ans, j'ai eu l'occasion de franchir le pas et d'embrasser cette carrière d'entraîneur à  plein-temps dont je rêvais. Tout d'abord dans mon club à  la Gantoise où j'ai réussi à  maintenir l'équipe messieurs en division Honneur, puis successivement comme entraîneur des équipes nationales des moins de 16 ans, moins de 18 ans et moins de 21 ans. J'ai été assistant de l'équipe nationale messieurs, puis de l'équipe nationale des dames avant de devenir l'entraîneur attitré des Belgian Panthers en avril 2011. J'ai également œuvré au Waterloo Ducks chez les messieurs en division Honneur. Cela m'a demandé de gros sacrifices en ce qui concerne les horaires : tous les soirs, les week-ends, les stages pendant les vacances. Au début, financièrement, ce n'était pas évident, mais les choses évoluent et les clubs comprennent aujourd'hui qu'il faut investir dans le coaching. Mes atouts : avoir joué, être capable de gérer un groupe, d'allier des qualités techniques et une vision du jeu, et surtout de celui de l'adversaire.

Ma fin de carrière rêvée

Amener les filles à  accéder aux meilleures places dans un tournoi de haut niveau. Une médaille aux JO, un titre à  la Coupe du monde ou d'Europe. Coacher les messieurs. C'est le genre de challenge qui me mobilise. Avec les dames, on ne nous prenait pas au sérieux, mais à  force de travail et en créant un esprit d'équipe au sein d'un groupe à  haut potentiel, les résultats sont là .

Mes conseils aux plus jeunes

Travailler sans relâche, tous les jours. Pour aller aux JO, il faut être un athlète techniquement, physiquement, mentalement fort. Cela ne s'obtient qu'en travaillant.