Le secteur de l’énergie offre de véritables opportunités

Les questions liées à l’énergie et au climat sont au cœur de l’activité de la société ORES. Il ne suffit toutefois pas de décréter que l’on veuille travailler à la lutte contre le réchauffement climatique. Encore faut-il s’en donner les moyens et disposer de ressources humaines compétentes. De nombreux postes sont à pourvoir au sein du premier distributeur d’énergie en Wallonie »

Missions diverses

En Wallonie, ORES assure de nombreuses missions : la distribution d'énergies aux entreprises, collectivités et particuliers, la fourniture d'énergie aux clients précarisés, la gestion des infrastructures du réseau de distribution de gaz, du réseau électrique… Sans oublier que l’entreprise est responsable du fonctionnement et de l'entretien de l'éclairage public des voiries communales.

Outre ces missions traditionnelles, « l'actualité sur le front de l'énergie et l'explosion des prix entraînent une plus grande précarité sociale et renforcent encore notre engagement dans la lutte contre la précarité énergétique », ajoute Bernard Godart, Directeur ORES Charleroi. « Nous sommes amenés notamment à placer un nombre important de compteurs à prépaiement. »

Bernard Godart, Directeur ORES Charleroi

Défis majeurs

À plus long terme, les perspectives s'inscrivent dans le défi de la transition énergétique. Elles nécessiteront des investissements massifs pour accroître la capacité du réseau à absorber la quantité d’électricité verte produite par le photovoltaïque et l’éolien, adapter le réseau existant pour faire face à l'augmentation des charges transitant sur le réseau en raison du plus grand nombre de véhicules électriques, etc.

« L'arrivée massive des bornes de rechargement électrique constitue un défi majeur », estime notre interlocuteur. « Le parc de voitures en leasing sera complètement renouvelé d'ici à cinq ans. On s'attend à des centaines de milliers de points de chargement supplémentaires. À ce défi, s’ajoute celui des nombreuses pompes à chaleur qui se multiplieront sur le réseau. Du côté du réseau de l’éclairage public communal, l'ensemble des luminaires doit être remplacé par du LED d'ici 2030. Tout cela suffit à faire comprendre qu'on soit à la recherche d’un grand nombre d'ingénieurs et de techniciens, qui viendront s’ajouter aux quelques 2.350 collaborateurs actuels. »

Parcours de formation

À leur arrivée chez ORES, les nouveaux collaborateurs bénéficient tous d’une formation de quelques semaines. Ce fut par exemple le cas, en 2018, d’Alessio Santamaria, ingénieur industriel en génie électrique. Aujourd’hui responsable des équipes techniques de la région de Charleroi, il est à la tête d’environ 80 techniciens d'intervention sur le terrain, auxquels s’ajoutent le personnel de maîtrise, les chefs d'équipes et de de chantiers, les superviseurs, etc.

« On n'apprend pas vraiment le métier à l'école », témoigne-t-il. « Il faut se former sur le tas, en contact avec les gens sur le terrain. Au niveau managérial, il y a aussi des défis. Quand vous êtes un jeune ingénieur comme moi qui arrive à la tête d'une équipe avec des collègues plus expérimentés, il faut asseoir votre crédibilité au quotidien. Il s’agit de montrer que vous êtes capable de gérer entre autres des situations difficiles comme des dégâts à la suite d'une tempête. »

Au-delà des difficultés, Alessio Santamaria retient surtout la dimension de service public de son métier : « Quand un client vous remercie car vous l’avez réalimenté en électricité après une panne, il n’y a pas de plus belle récompense. »

Plus d’infos : https://jobs.ores.be

Alessio Santamaria, responsable des équipes techniques de la région de Charleroi