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Le TEC, une affaire qui roule !

Rédigé par: Philippe Van Lil
Date de publication: 1 juin 2022

Tec

" Cela explique que pratiquement 400 véhicules des TEC en sillonnent les routes au quotidien et l’importance du personnel dont nous disposons : quelque 900 collaborateurs sur les 5.400 que compte la société au niveau wallon.

Côté pile, le TEC se porte bien : il surfe sur une vague porteuse en termes d’attractivité. Si bien que des lignes et des aménagements d’horaires de celles-ci voient le jour. Côté face, la société de transport public wallonne recrute. C’est notamment le cas dans le Namurois et au Luxembourg, où des dizaines de postes sont ouverts.

Comme le souligne d’emblée Philippe Thioux, Directeur exécutif de la Direction Namur-Luxembourg du TEC, « ces deux provinces représentent à elles seules 50 % de la superficie de la Wallonie et 25 % de celle de la Belgique. C'est donc une grande superficie, qu’il faut pouvoir gérer. Cela explique que pratiquement 400 véhicules des TEC en sillonnent les routes au quotidien et l’importance du personnel dont nous disposons : quelque 900 collaborateurs sur les 5.400 que compte la société au niveau wallon. »                                                                                                        
En ce moment, la société est en pleine évolution et en redéploiement de ses zones. « C’est notamment le cas à Gembloux et à Florenville, où le plan de base du futur réseau est actuellement en discussion avec les communes et les citoyens. Il nous paraît essentiel que les usagers puissent donner leur avis », estime notre interlocuteur.

D’autres projets, comme le P+R - entendez le service « parking + relais bus » -, sont en cours de déploiement à Namur. En réalité, les projets sont fort nombreux et variés. Il s’agit de pouvoir satisfaire la demande grandissante en matière de transports en commun, de développer les infrastructures nécessaires et de garantir une gestion optimale du réseau. Tout ceci est synonyme d’une qualité de service irréprochable mais aussi de nombreuses adaptations à l’heure de la digitalisation et du développement durable. « Un projet de verdurisation de notre flotte est en cours déploiement pour entrer dans les critères européens. À Namur, par exemple, nous disposons déjà de véhicules plugin hybrides et de stations de rechargement », complète Philippe Thioux.

Philippe Thioux

Philippe Thioux, Directeur exécutif de la Direction Namur-Luxembourg du TEC. 

De nombreux postes à pourvoir

À la clé, de nombreux postes cherchent actuellement preneurs, dont ceux de conducteurs et conductrices de bus. « Nous avons notre propre auto-école pour les métiers de la conduite. En ce moment, elle tourne à plein régime. La formation que nous dispensons dure quelques semaines et relativement poussée. Elle comprend une partie théorique, suivie d’un examen, et une partie pratique avec des tests sur la voie publique. Le futur conducteur est engagé dès le début de sa formation. S’il rate son permis, le contrat se termine. En revanche, s’il le réussit, il est directement affecté à une localisation et apprendra à connaître les lignes sur lesquelles il roulera avec ses collègues. »

Le TEC, c’est évidemment aussi beaucoup d’autres métiers et des opportunités en continu : la finance, les ressources humaines, le marketing, etc., sans oublier, parmi tous ces « métiers de l'ombre », les bureaux d'études qui conceptualisent les lignes et mettent en musique l'offre de transports. « Nos anciens bâtiments sont en cours de mutation. Notamment, un nouveau centre d'entretien, avec des technologies dernier cri, sera mis en service à Malonne après l'été. Nous construisons aussi un tout nouvel atelier sur le site MECALYS au-dessus d’Andenne. Ces mutations nécessitent de la formation pour le personnel en place, entre autres pour s’adapter aux bus hybrides, électriques et peut-être à terme à l'hydrogène, mais également le recrutement de nombreux mécaniciens supplémentaires dans nos dépôts, ateliers et centres d'entretien », conclut le Directeur exécutif.