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Le télétravail ? Oui mais réfléchi en équipe !

Date de publication: 13 sept. 2021

CBC - Le télétravail se fait de façon réfléchi

Si le télétravail a été propulsé par la crise sanitaire, seul un modèle réfléchi permettra de combiner le travail depuis chez soi et l’efficacité de l’entreprise. Télétravailler ne se fait plus de façon individuelle mais doit être réfléchi pour le bien-être de l’équipe.

Comme dans la plupart des entreprises belges, CBC Banque & Assurance est en pleine réflexion sur son approche du télétravail qui existe dans l’entreprise depuis plusieurs années pour les collaborateurs dont la fonction le permet. Dans cette sortie de crise, un ratio de 50 % de présentiel par mois devrait devenir le standard de l’entreprise. Cependant, si la pandémie a renforcé le déploiement du télétravail, le modèle doit être entièrement repensé. « La pandémie a permis de lever les dernières réticences mais la bonne approche est une combinaison réfléchie du distanciel et du présentiel. Il n’est pas possible de pallier au côté humain à distance et le digital doit être utilisé à bon escient. », explique Fabien Claus, directeur des ressources humaines. CBC entame un processus de réflexion pour bâtir son modèle d’avenir. « Il faut une réflexion de fond sur le sens de la présence au travail. Avant, le télétravail était uniquement défini par les choix personnels du collaborateur, pour son confort. Aujourd’hui, il faut se pencher sur la dynamique d’équipe lors du télétravail. Il est nécessaire d’établir des principes clairs pour que les jours de présentiel soient communs à l’équipe et dédiés à la collaboration, aux réunions en équipe. », précise encore le DRH.

Fabien Claus CBC [square]

Fabien Claus, directeur des ressources humaines

DAVANTAGE DE SERVICES EN DIGITAL

En tant qu’entreprise bancaire et d’assurance, CBC est aussi très dépendante de ses clients. Ainsi de nombreux commerciaux ou employés d’agence n’ont pas une fonction qui se prête facilement au télétravail, étant tenus aux heures d’ouverture des agences. Certains clients sont rassurés en rencontrant un conseiller en présentiel, d’autres au contraire ont apprécié le passage à davantage de services en digital. C’est d’ailleurs ce que révèle une étude CBC sur les attentes des professionnels par rapport aux agences bancaires. 55 % des indépendants et PME préfèrent les rendez-vous digitaux qui se combinent mieux avec leurs horaires chargés. Les règles en matière de rendez-vous commerciaux se sont donc assouplies et adaptées aux demandes des clients. « Pendant la pandémie, nous avons mis en place une politique d’acceptation des risques en lâchant du lest sur certaines choses. Aujourd’hui, nous sommes à la recherche d’un équilibre pour voir ce qu’on garde en digital et ce qui reste essentiel à effectuer en agence. »

DES COMMERCIAUX À VÉLO ?

ET POURQUOI PAS !

En 2018, le siège central de CBC a déménagé de Bruxelles vers Namur. Un changement de localisation important qui a encouragé les collaborateurs à notamment tester des solutions de covoiturage. A l’avenir, quand les conditions sanitaires le permettront davantage, le souhait de l’entreprise est d’envisager la mise en place d’un système de navettes à partir de la gare de Namur pour faciliter la mobilité des collaborateurs. Le leasing de vélo a aussi été mis en place pour encourager la mobilité douce. Mais l’un des défis de CBC est véritablement de modifier les habitudes des collaborateurs en déplacement chez les clients.

Des commerciaux à vélo ? Et pourquoi pas après tout…

Au contact de nombreux candidats, Fabien Claus considère cette offre de mobilité durable comme essentielle pour promouvoir l’image de l’entreprise. Les jeunes générations sont avides de propositions vertes, qu’il s’agisse de futurs collaborateurs ou de clients d’ailleurs.

Si auparavant le secteur bancaire attirait naturellement les jeunes candidats, c’est moins le cas aujourd’hui. « Il y a davantage d’attention liée au mouvement green, à la question du sens. Nous devons être convaincants et démontrer en quoi notre rôle est important dans le financement de la société et surtout des PME belges et wallonnes. » conclut Fabien Claus.

Un défi qu’il semble avide de relever.