Les Belges seraient plutôt malheureux dans leur travail
Plus de la moitié des Belges se sentent régulièrement mal dans leur travail. Un Belge sur 10 affirme même ressentir ce mal-être de manière quotidienne et plus de 26 % sont angoissés le dimanche soir à l’idée de se rendre au bureau le lendemain matin. C’est ce qui ressort d’une étude menée par le prestataire de services RH Agilitas, anciennement t-interim.
Si toutes les tranches d'âge sont concernées par ce phénomène, les plus jeunes semblent tout particulièrement touchés: 58,5 % des jeunes Belges (moins de 34 ans) se sentent mal travail, contre près de 50 % des 35-49 ans, et 46% des travailleurs plus âgés (plus de 50 ans). Les causes résident principalement dans le manque de reconnaissance (14,3 %), les délais trop serrés (13 %), les clients exigeants (12,3 %), les trajets domicile-travail stressants (11,8 %) et le mauvais équilibre vie privée-vie professionnelle (11,6 %).
Des chiffres encore plus alarmants quand on sait que 73 % des travailleurs insatisfaits n’entreprennent aucune démarche pour trouver un nouvel emploi. Plus de la moitié (53,3%) accepte l’idée que le travail s’accompagne souvent d’un sentiment de mal-être.
Face à ces résultats, Agilitas appelle les travailleurs à mieux écouter leur instinct. En effet, selon le prestataire de services RH, "se sentir bien au travail est une condition essentielle du bonheur professionnel, et le gage d’une économie qui fonctionne".