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Les Cliniques universitaires Saint-Luc, bronze dans la catégorie social profit

Date de publication: 22 mai 2014
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Les Cliniques universitaire Saint-Luc ont remporté l'award de bronze dans la catégorie social profit de Employer Of The Year 2014.

Renaud Mazy, administrateur délégué des Cliniques universitaires Saint-Luc : «  Ce prix est une reconnaissance extraordinaire pour l’ensemble de l’institution. Notre fierté c’est la passion des 5000 personnes qui viennent tous les jours travailler à  Saint-Luc, et toute la politique de ressources humaines et de brand name qui a été menée ces dernières années. Dans une institution où la qualité des soins et une nécessité absolue, la politique RH est primordiale car il faut attirer les meilleurs, les retenir et les développer. On a d’ailleurs un turnover qui est très bas par rapport à  d’autres institutions. »

Présentation des Cliniques universitaires Saint-Luc

Fondées en 1976, les Cliniques universitaires Saint-Luc font figure de centre de référence dans de nombreuses pathologies, en Belgique et à  l’international. Leurs missions ? Prodiguer des soins de qualité aux patients, former des professionnels de la santé mais aussi, en tant qu’hôpital académique de l’UCL, mener des programmes de recherche clinique ambitieux dans les domaines les plus pointus. Avec une activité en constante augmentation et un chiffre d’affaires de 500 millions d’euros, elles se sont imposées comme un acteur central de la santé : à  titre d’exemple, elles assurent 475 000 consultations et plus de 20 000 interventions chirurgicales annuelles.

Les Cliniques universitaires Saint-Luc sont par ailleurs l’un des employeurs privés les plus importants de la Région bruxelloise, avec quelque 5 500 collaborateurs dans les fonctions les plus diversifiées : 18 % de cadres médicaux, 38 % de cadres infirmiers, 14 % d’ouvriers, 16 % de personnel administratif, 13 % de personnel paramédical et 1 % de techniciens. Elles accueillent par ailleurs chaque année 2 000 stagiaires.

Le point de vue de Christine Thiran, DRH des Cliniques universitaires Saint-Luc

Septante-trois nationalités sont représentées parmi vos collaborateurs. Cette diversité est-elle un choix ?

Nous n’avons pas de politique proactive dans la gestion de la diversité comme celle menée par d’autres entreprises dans une optique de responsabilité sociétale. La responsabilité sociétale, nous l’avons par notre mission même ! Certaines personnes viennent travailler expressément chez nous de l’étranger, mais c’est un phénomène marginal. La diversité de notre personnel est essentiellement liée à  la multiculturalité de Bruxelles : elle n’est pas choisie mais vécue, et bien vécue !

Quelque 72 % de femmes dans votre personnel, mais combien dans le comité de direction ?

Il est clair que les femmes sont bien représentées dans les fonctions médicales et paramédicales, moins dans les postes de décision. Mais tout de même, c’est une femme qui vous parle ! Aujourd’hui, le comité de direction compte trois femmes sur dix membres. C’est encore peu, mais c’est une nette évolution. Nous essayons vraiment de recruter en fonction des compétences et sans tabous : nous avons encore engagé récemment une femme de plus de 50 ans pour un poste important. L’âge n’est pas une barrière non plus.

Les hôpitaux doivent assurer de nombreuses missions avec peu de moyens : vos collaborateurs sont-ils sous pression ?

Nous ne pratiquons pas le top-down ; nous partons du terrain. Je dis toujours que c’est à  chacun de créer son plaisir au boulot. Impliquer le personnel fait partie de notre culture. Mais il faut reconnaître que le niveau de stress est élevé, que le burn-out existe et c’est inquiétant. Nous y sommes sensibilisés et nous allons d’ailleurs lancer un questionnaire sur le bien-être, en collaboration avec les partenaires sociaux, afin de prendre le pouls de la situation et les mesures adéquates.

3 raisons de notre attractivité

1. Un employeur qui a du sens

Les Cliniques universitaires Saint-Luc se distinguent par une expertise de pointe dans de nombreuses spécialités médicales. Y travailler confère un sentiment de fierté... qui l’emporte sur l’appât du gain.

2. L’autonomie

L’implication du personnel fait partie de la culture de Saint-Luc. Quelques mois après leur arrivée, les nouveaux leaders sont d’ailleurs invités à  remettre un « rapport d’étonnement » au comité de direction.

3. La mobilité interne

En raison de sa taille et de la diversité des fonctions représentées, l’institution offre de nombreuses possibilités de mobilité, aussi bien verticale qu’horizontale.