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Les métiers de la santé en pénurie

Date de publication: 29 févr. 2020

En pleine actualité sur le Coronavirus, les métiers de la santé sont plus que jamais pointés du doigt. L'occasion de rappeler que le secteur de la santé est concerné depuis plusieurs années par un manque de personnel. Certains métiers sont même en pénurie, ou sont sur le point de l’être. Selon des chiffres récents, pour trois médecins partant à la retraite, un seul est formé pour le remplacer en Belgique.

santéLa réforme des études d’infirmier et les restrictions liées à l’obtention du numéro Inami ont précipité certains métiers du secteur de la santé vers la pénurie. Le Forem et l’Observatoire bruxellois de l’Emploi publient chaque année la liste des fonctions dites critiques et des métiers qui manquent de main-d’oeuvre dans la capitale et en Wallonie. Plusieurs professions médicales et du secteur de la santé sont concernées. 

Infirmier : le métier d’infirmier est considéré comme une fonction critique depuis 1998, et est, cette année encore, en pénurie. Les conditions de travail difficiles et les horaires décalés, entre autres, expliqueraient l’abandon précoce de certains candidats, selon Actiris. En Wallonie, le métier d’infirmier -peu importe la spécialité- est également en pénurie. 

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Médecin généraliste : classé comme fonction critique à Bruxelles, le métier de généraliste pourrait bientôt être concerné par la pénurie dans tout le pays. 

Pharmacien : les pharmaciens hospitaliers sont les plus touchés par le manque de main-d’oeuvre, principalement en raison de la nécessité d’une spécialisation supplémentaire. C’est à Bruxelles que le manque se fait le plus ressentir, mais le secteur des sciences pharmaceutiques est également en pénurie en Wallonie, selon le Forem. 

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Ingénieur biomédical, responsable recherche et développement en chimie et pharmacie et technicien de laboratoire sont également touchés par la pénurie, que ce soit à Bruxelles ou en Wallonie. Pour pallier ce manque de main-d’oeuvre, une nouvelle mesure a été prise en Région Wallonne en 2018. Une prime de 350 euros est désormais accordée à tout demandeur d’emploi qui réussit une formation dans n'importe quel métier en pénurie. 

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