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Les plus et les moins du temps partiel

Rédigé par: Mélodie Voué
Date de publication: 18 oct. 2019

La Belgique compte plus d’un million de travailleurs à temps partiel. Par nécessité ou par choix, ils sont de plus en plus nombreux à opter pour ce régime de travail. Même si les inconvénients sont nombreux, il comporte aussi plusieurs avantages. 

temps partiel

Le temps partiel en Belgique

44% des femmes salariées belges travaillent à temps partiel, contre 11% pour les hommes. C’est beaucoup plus qu’il y a 30 ans, où seulement un quart des femmes et 2% des hommes adoptaient ce régime de travail. L’Horeca, la santé et l’action sociale sont les secteurs qui comptent le plus d’employés à temps partiel (50%). Enfin, 15% des travailleurs à temps partiel souhaitent travailler plus. 

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Les raisons principales du temps partiel sont les suivantes : 

- « La garde des enfants ou de personnes dépendantes » pour 24,9% des femmes

- « Les motifs d’ordre personnel ou familial » pour 20,4% des femmes et 19,8% des hommes

- « L’emploi proposé n’est proposé qu’à temps partiel » pour 16,5% des femmes et des hommes

- « Ne trouve pas d’emploi à temps plein » pour 11,1 % des hommes. 

Avantages et inconvénients 

Les inconvénients du temps partiel sont bien connus : un salaire et une pension forcément moins élevés et moins de possibilité d’évolution de travail. Ne pas être présent au bureau tous les jours peut aussi avoir un impact sur l’intégration avec ses collègues.

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Mais il présente aussi une série d’avantages. Comme le montrent les chiffres, l’une des principales raisons pour travailler à temps partiel concerne la vie de famille. Ce type de régime permet en effet d’avoir un meilleur équilibre entre sa vie personnelle et sa vie privée. En plus d’avoir plus de temps pour les autres, on a également plus de temps pour soi, y compris pendant la semaine. Autre avantage : un rythme de travail moins soutenu, dans une période où les burn out sont de plus en plus courants. Selon les chiffres avancés par la Ministre de la Santé publique, Maggie De Block, « 130 000 salariés sont confrontés à des affections mentales pendant plus d’une année ». Travailler moins permet aussi d’éviter la routine et de développer des projets professionnels sur le côté. 

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