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Les voitures de société en sursis ?

Rédigé par: B.J.
Date de publication: 26 févr. 2016

Haro sur les voitures de société ? Ce précieux complément de rémunération pour nombre de salariés, traité avantageusement sur le plan fiscal, coûte globalement plus de 900 millions d'euros à la collectivité, selon une étude du Bureau du Plan. Une étude qui arrive quelques jours à peine après l'annonce pas le ministre fédéral de l'Emploi, Kris Peeters, d'intégrer dans sa réflexion relative à la réforme du marché de l'emploi l'idée d'un budget mobilité qui, accordé à chaque travailleur, ne privilégierait plus la voiture de société.

Les raisons invoquées par le Bureau du Plan pour épingler le système, quasiment sans équivalent en Europe, privilégiant cette forme de rémunération, sont nombreuses : il coûte cher à l’État, il incite à utiliser des voitures plus puissantes et à les utiliser de manière plus intensive, ce qui contribue à accroître les problèmes de mobilité. Une charge qui, pour rappel, a déjà été portée également par l'OCDE (Organisation de coopération et de développement économique).

Alors, en sursis, la voiture de société ?