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Marre de votre job ? Comment le quitter sans démissionner

Date de publication: 5 janv. 2017

Cela devient de plus en plus dur de vous lever chaque matin pour aller travailler, et vous rêvez chaque nuit de plaquer votre job en fanfare. Seulement démissionner en temps de crise peut s’avérer très risqué, car vous renoncez ainsi à  vos allocations de chômage... Et si vous ne trouviez pas un autre emploi rapidement ?

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Voici 4 solutions pour ceux qui ne supportent plus leur job, mais sont trop prudents pour démissionner.

1. Bouger au sein de l’entreprise

Si vous aimez votre entreprise, mais que vous avez de gros problèmes relationnels avec votre manager direct, ce serait un peu dommage de tout plaquer d’un coup. Essayer d’identifier l’élément qui vous insupporte dans votre poste. Si c’est vraiment votre management, rien ne vous empêche d’en discuter avec le service RH et demander à changer d’équipe ou de département. Si le problème n'est pas votre boss, vous pouvez vous adonner au job crafting : une technique qui consiste à  remodeler son job de l’intérieur en y intégrant vos motivations profondes. Résultat : un job réinventé et plus stimulant.

> Voir aussi: "Comment remodeler son job de l'intérieur?" 

2. Faire une pause et réfléchir

Si vous ne savez plus où vous en êtes, et que vous avez besoin d’un vrai break pour réfléchir, plusieurs options d’offrent à  vous pour vous éloigner quelques temps de votre entreprise sans démissionner pour autant. Prendre un congé sabbatique par exemple, comme un crédit-temps ou un congé parental, ou alors un congé sans solde… Pour ce dernier, aucune législation n’est prévue. C’est à  vous de convenir des modalités avec votre employeur. Une solution dans tous les cas temporaire : à  votre retour de congé, il faudra avoir pris une décision quant à la suite de votre carrière.

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3. Se faire coacher / se former

Si vous avez du mal à  identifier la source exacte de votre malaise au travail, vous pouvez vous faire aider par un coach carrière. L’occasion de recevoir un point de vue extérieur sur votre situation professionnelle, et peut-être de retrouver de la motivation sans pour autant changer de travail. N’oubliez pas non plus que vous pouvez demander une formation à votre employeur (certaines sont même gratuites). Pour avoir un coup de boost en se mettant à  la page dans votre domaine, ou alors ouvrir votre horizon professionnel et d’évoluer à  l’intérieur de votre entreprise.

> Voir aussi: "Travailler dans un autre secteur que sa formation"

4. Demander une rupture du contrat de travail « à  l’amiable »

Si vous voulez vraiment quitter votre entreprise au plus vite, et que votre départ arrangerait aussi votre supérieur, il ne vous reste qu’à trouver un terrain d’entente. Vous pouvez essayer de convaincre votre employeur de mettre fin à votre contrat de travail avec accord des deux parties. Dans certains cas, vous pouvez négocier une indemnité de départ avec votre patron. Attention cependant : au regard de la loi, une rupture du contrat de travail de commun accord avec votre employeur est, en principe, considérée comme un abandon d'emploi, ce qui peut déboucher vers une exclusion du droit aux allocations de chômage...

Source : Cadremploi.fr