Mobilité : se rendre à vélo au travail est aussi un avantage financier
1) L'allocation vélo
L'allocation vélo est un coup de pouce financier octroyé par l'employeur aux travailleurs cyclistes. L'employeur est responsable de cet octroi et n'est en aucun cas "obligé" sauf si l'allocation vélo est prévue dans une convention sectorielle ou d'entreprise ou encore dans le règlement de travail.
Devez-vous payer des taxes lorsque vous bénéficiez de cet avantage extra-légal? L'allocation vélo est exonérée d'impôt sur le revenu jusqu'à 0,24€ par kilomètre parcouru pour l'année d'imposition 2020. Bien que le nombre de kilomètres remboursés doive correspondre à la distance parcourue en vélo.
De plus, aucune cotisation de sécurité sociale ne doit être payée sur l'allocation vélo, tant qu'elle s'élève à un maximum de 0,24 €/km (montant pour 2020).
2) Le vélo de leasing
Ce vélo fait de plus en plus son apparition dans le package salarial. La raison? Il est davantage considéré comme un moyen de transport écologique par les employeurs. Et puis, il est fort demandé du côté des salariés. Le vélo électrique est davantage sollicité pour les longues distances au détriment de la voiture.
Et d'un point de vue fiscal? Le vélo de leasing est semblable à une voiture de leasing, considérée comme fiscalement avantageuse. "En revanche, depuis 2017, aucun avantage en nature n'est facturé pour un vélo de leasing alors que c’est encore le cas avec les voitures de leasing ou d'autres avantages sociaux tels qu’un smartphone ou une tablette", explique Klaas Olbrechts, Product Owner Total Reward & Mobility chez Attentia, à Jobat.
Le leasing vélo n'est pas non plus soumis aux cotisations de sécurité sociale et est exonéré d'impôt si le salarié utilise ce vélo pour se rendre au travail. De plus, dans ce cas, l'employeur peut verser une allocation vélo d'un maximum de 0,24 euro/km. Cela rend cette alternative extrêmement intéressante.
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