Moins de licenciements collectifs prévus
Les employeurs ont annoncé, au cours du premier semestre, 2.203 suppressions d’emploi dans le cadre de 34 licenciements collectifs, contre 4.344 via 59 procédures fin juin 2016, rapporte mardi l’Écho sur base de chiffres du SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Le bilan des licenciements collectifs annoncés au premier semestre 2017 ressort comme le meilleur des cinq dernières années.
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Sur les 2.203 emplois menacés dans le cadre d’un licenciement collectif au premier semestre, 1.439 sont basés en Flandre, 491 en Wallonie et 273 en Région bruxelloise.
Les plus lourdes restructurations annoncés lors des six premiers mois de cette année concernent des magasins Blokker (302 emplois), les sociétés Vinçotte (195), JLG (185), Bombardier (160) ou WendtBoart (groupe 3M, 107 emplois).
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Par contre, concernant les procédures de licenciements collectifs clôturées, le premier semestre de l’année ressort en revanche comme le pire depuis 2013, avec 6.266 licenciements prévus au lancement des procédures et 5.157 licenciements effectifs.
Qu’est-ce que cela signifie? Cela signifie tout de même que 1.109 emplois ont pu être sauvés entre les annonces de licenciements collectifs et leur mise en oeuvre effective. En chiffres absolus, il s’agit du nombre de sauvetages semestriel le plus élevé des cinq dernières années.
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Cette différence s’explique notamment par le nombre de licenciements survenus chez Caterpillar (1.997, soit 104 de moins qu’au départ) et, surtout, chez ING (932, soit 770 de moins qu’initialement).