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Notre administration est en recrutement permanent

Rédigé par: Laurence Briquet
Date de publication: 22 nov. 2021

Charleroi

A Charleroi, la plus grande commune de Wallonie, on dénombre, au sein de l’administration communale, pas loin de 3.400 emplois publics. Cette administration se différencie des autres secteurs publics par une diversité et une variété des métiers mais aussi par un recrutement permanent…

« Charleroi est la plus grande commune de Wallonie, on y compte, au sein de l’administration communale, pas moins de 3.400 emplois publics : environ 1.500 employés, 1.000 ouvriers et quelque 900 personnes pour tout ce qui concerne les garderies », explique Olivier Dubois, Inspecteur Général Ressources Internes à la Ville de Charleroi.

« A l’administration communale, ce qui nous différencie des autres pouvoirs publics, c’est la grande diversité des métiers que nous avons comme des juristes, des psychologues, des comptables, des assistants administratifs ou encore, du côté ouvrier, des agents de propreté, des fossoyeurs, des mécaniciens, des maçons ainsi que des ferronniers ou des chauffagistes », ajoute-t-il.

Du coup, l’administration est quasi en recrutement permanent de personnel.

L’équipe chargée du recrutement compte 5 personnes, directement en charge des procédures (publication des annonces, planification et réalisation des épreuves) et chacune est dédiée à un département en particulier : la vie citoyenne (ce qui inclut notamment les services au contact de la population), l’aménagement de la ville et les ressources internes.

« Chaque inspecteur général a son agent référent pour le recrutement et, en général, on a une centaine de postes ouverts ou en cours d’analyse des besoins », ajoute Olivier Dubois.

Olivier Dubois

Olivier Dubois, Inspecteur Général Ressources Internes à la Ville de Charleroi

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Un secteur public et local

Le recrutement reste compliqué pour divers profils. « Ce n’est pas uniquement le cas chez nous mais on a du mal, comme ailleurs, à trouver des profils informatiques ou des métiers techniques comme géomètre. C’est de plus en plus difficile de trouver les bonnes personnes ».

Qu’est-ce qui pourrait bien pousser un de ces profils à vouloir travailler pour l’administration communale de Charleroi ? « Nous sommes un secteur public local et ça, ça peut être attractif pour certaines personnes. Nous avons donc une mission de service public avec des contacts réguliers avec la population. Par ailleurs, nous travaillons sur une culture d’entreprise attractive, au travers notamment d’une réflexion sur ce que doit devenir notre administration et d’une redéfinition de nos points d’action qui sont, d’abord, le service au citoyen. Nous devons être attentifs à répondre à ses besoins. Le bien-être des agents, également. Nous avons acheté un bâtiment pour regrouper le personnel. Il sera aménagé selon leurs souhaits, c’est donc un facteur d’attractivité. La modernisation des outils, aussi.

On a, par exemple, travaillé, depuis 2 ans, sur le matériel du personnel d’entretien (plus ergonomique, plus pratique…) et les retours sont positifs. Ajoutons un plan de formation pour chaque agent selon ses missions et le développement durable, avec quelques projets dans ce secteur, notamment en ce qui concerne la gestion des déchets ».

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Un travail sur l’image

Du côté du recrutement, la méthode a, elle aussi, évolué. « Depuis 2 ans, nous travaillons sur la diversification des canaux, notamment à travers LinkedIn ou les réseaux sociaux. On travaille également avec le Forem et via notre participation à des salons de l’emploi. Ça marche d’ailleurs très bien », ajoute l’Inspecteur Général.

Un travail sur l’image reste cependant à faire. « Le secteur public n’a pas toujours bonne presse. C’est sur ça que nous devons travailler, d’autant que, pour certains postes, nous sommes en concurrence avec le secteur privé ».

Laurence Briquet