Plus de 120 engagements prévus chez Safran Aero Boosters en 2019
Safran Aero Boosters est l’un des fleurons de l’industrie liégeoise. L’entreprise aéronautique ne cesse de se développer tandis que de nouveaux projets se préparent. Un développement qui, forcément, entraîne une demande croissante de travailleurs.
Techspace Aero est un spécialiste mondial de la production d’équipements et de modules pour des moteurs destinés à l’aéronautique et au spatial.
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Safran Aero Boosters est devenue une entreprise emblématique de la région liégeoise. Basée dans le zoning de Herstal, l’entreprise, autrefois connue sous le nom de Techspace Aero, est aujourd’hui un spécialiste mondial dans un secteur de pointe : la production d’équipements et de modules pour des moteurs destinés à l’aéronautique et au spatial. La société compte aujourd'hui environ 1.500 travailleurs, presque tous rassemblés sur son site principal.
Cette année encore, les besoins en recrutement de l’entreprise sont plutôt importants. « Pour 2019, nous visons le recrutement de 120 à 150 personnes, pratiquement exclusivement pour des métiers techniques », explique Aurélie Humblet, coordinatrice RH chez Safran Aero Boosters.
Un nombre d’embauches plutôt impressionnant qui est devenu une habitude depuis maintenant quelques années déjà. « Nous avons de nouveaux projets avec le développement de programmes innovants. Une explication à ce recrutement assez important est que la société a commencé ses activités dans les années septante. Cela signifie qu’une partie de nos travailleurs arrivent à l’âge de la pension. Nous devons donc également remplacer les départs à la retraite » , explique-t-elle.
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Trop peu de candidats
La liste des postes à pourvoir est plutôt longue, de même que les compétences recherchées. « On va de l’ingénieur à l’ouvrier qualifié », confirme la responsable du recrutement. Des fonctions qui ont pour point commun leur rareté sur le marché. «Il faut donc énormément communiquer sur nos métiers. Les jeunes à se lancer dans ses études sont toujours trop peu nombreux. Nous travaillons donc à la sensibilisation pour les attirer vers ces filières qui sont véritablement porteuses d’emploi. Il y a souvent une méconnaissance de la réalité de ces métiers. La fonction d’ouvrier fraiseur n’a, par exemple, plus rien à voir avec ce qui se faisait il y a vingt ans. Aujourd’hui, la profession est beaucoup plus numérisée » , continue la coordinatrice.
En attendant de susciter des vocations chez les plus jeunes, l’entreprise mise notamment sur ses projets et sa renommée pour attirer les candidats. « Chacun de nos collaborateurs peut voir son travail concret, qui consiste à faire voler un avion. C’est un résultat final qui est forcément très gratifiant » , glisse la responsable.