75 % des Belges veulent lutter contre le changement climatique au travail
Plus que jamais, le Belge est sensibilisé à l’urgence climatique. La semaine passée, il prenait part aux collectes de fond, lancées sur Facebook, pour les incendies en Australie. Cet investissement « plus vert » se constate aussi sur son lieu de travail : plus de 50% des Belges s’engagent à contribuer à la lutte contre le changement climatique au bureau.
Un pourcentage prometteur qui ressort d’une enquête menée par le prestataire de services, Tempo-Team. C’est dire que les travailleurs belges sont de plus en plus soucieux et écoresponsables. « 2019 était l'année du climat. Le thème sera aussi un fil vert jusqu'en 2020 », confirme Tom Van de Vreken, porte-parole de Tempo-Team.
Trois quarts des Belges (sur 1050 salariés interrogés) aspirent à contribuer à un monde plus vivable grâce à leur emploi. Et plus d’1 employé sur 2 veut agir au travail pour réduire son empreinte écologique, et ce, le plus tôt possible.
La différence culturelle impacte aussi l’engagement responsable : les francophones affirment que leurs collègues néerlandophones veulent davantage changer leur comportement (63%). Le constat inverse est moins élevé (47%).
Il ressort également que l’investissement dans des mesures écologiques n’est pas seulement bon pour le climat mais aussi pour l’image de l’employeur. De nos jours, les chercheurs d’emploi tiendraient trois fois plus compte de la politique de durabilité de l’entreprise que dans le passé.
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Bonnes résolutions « vertes » ? Oui mais pas trop…
Les résolutions écologiques de 2020 au bureau sont nombreuses et la plupart des travailleurs (entre 60% et 70% d'entre eux) comptent bien s’y tenir :
1. Éteindre la lumière en quittant la pièce (70%)
2. Trier davantage les déchets (70%)
3. Gaspiller moins de papier (68%)
4. Ne pas laisser couler l’eau du robinet quand on se lave les mains (63%)
5. Fermer les fenêtres lorsque le chauffage est allumé (62%)
6. Utiliser des contenants réutilisables pour les boissons et les repas (gourde, tupperware, etc.) au lieu d’utiliser des emballages jetables (60%)
Cependant, les formes de mobilité plus vertes ne semblent pas faire partie des bonnes résolutions des Belges. Ils sont moins enthousiastes : seul un quart d’entre eux sont prêts à faire du covoiturage ou à partager leur voiture avec des collègues. Et seulement 18% veulent bien échanger leur voiture de société contre les transports en commun ou le vélo.
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Des employés et des employeurs plus verts
L’enquête démontre que les employeurs ont un rôle crucial dans la résolution de la problématique climatique. 8 travailleurs sur 10 estiment que les entreprises ont pour mission de travailler de la manière la plus écologique possible et de promouvoir le respect du climat auprès de leurs employés. 4 Belges sur 10 sont persuadés que leur société pourrait faire plus pour le climat.
Enfin, selon l’étude, investir suffisamment dans le durable renforcerait l’attrait des employeurs : jusqu'à 6 employés sur 10 déclarent préférer travailler pour une entreprise qui fait attention à l'environnement.
Si les employés devaient choisir un autre employeur aujourd'hui, un tiers d'entre eux prendrait en compte les efforts de durabilité de la société dans leur décision. C'est presque trois fois plus qu’avant (13%).
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