Pour 8 patrons sur 10, les robots vont tuer des emplois en Belgique
80% des CEO belges indiquent dans un sondage d’Acerta, le spécialiste en ressources humaines, que la robotisation les obligera à licencier plus de 5% de leur personnel, explique l’Écho.
47% des sondés indiquent que l’impact de la robotisation se fera sentir d’ici 3 à 5 ans. “Les données indiquent que les dirigeants ont déjà intégré le recours à la numérisation/robotisation dans leur stratégie de développement et ceux qui pensent que l’impact se fera sentir dans l’horizon lointain se trompent”, a confié Olivier Marcq, juriste chez Acerta, à nos confrères de l’Écho.
Or, près d’un travailleur sur quatre ne veut pas changer de travail.
Diverses raisons poussent les employeurs à recourir de plus en plus à la robotisation: les coûts salariaux (36% des employeurs sondés) ou encore la compétitivité (37%). D’après ce sondage effectué auprès de 469 CEO et membres de la direction, 79% des employeurs s’attendent à engager des effectifs supplémentaires.
55% des sondés annoncent leur intention d’augmenter le personnel de 5%. Les pertes d’emplois toucheront notamment un groupe de travailleurs compris entre la main d’oeuvre très qualifiée et celle peu qualifiée. “Ceux qui prestent du travail administratif et les employés de banques moyens ont du souci à se faire. L’impact des pertes pourrait être limité si les entreprises investissent dans la formation du personnel existant pour leur permettre de réaliser des tâches de l’industrie 4.0”, explique-t-il.
D’après une étude réalisée aux USA, un robot entraîne la perte de 6 emplois.