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Près d’un travailleur sur quatre ne veut pas changer de travail

Rédigé par: Marine Martin
Date de publication: 21 juin 2017

La mobilité professionnelle sur le marché du travail est en baisse: près d’un travailleur sur quatre (23%) ne veut pas changer de travail. C’est ce que révèle l’enquête annuelle “Talent Pulse” du groupe spécialisé en ressources humaines, Acerta, menée auprès de 2.000 travailleurs belges, relaye le Vif. Il y a cinq ans, ce pourcentage tournait autour des 13%.

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Six personnes interrogées sur dix se disent demandeurs d’emploi latents tandis que seuls 15% recherchent activement un nouvel employeur. Étonnamment, plus les travailleurs sont âgés, plus ils cherchent activement à relever un nouveau défi dans une autre organisation. “Alors que les jeunes se déplaceront de plus en plus au sein même de l’organisation, nous constatons que les plus de 40 ans veulent plus rapidement changer d’employeur. Ils vont tout simplement faire le même boulot, mais ailleurs. Il n’est pas rare qu’ils partent pour la concurrence”, explique Benoît Caufriez, business manager chez Acerta Consult.

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“Les employeurs cherchent peut-être les talents trop loin”, s’avance encore Acerta. En effet, l’enquête révèle également que les entreprises recèlent de talents internes sous-exploités. Ce serait le cas de 44% des personnes interrogées qui disent ne pas pouvoir déployer toute l’étendue de leur compétences actuellement.

Quelle solution? “Se concentrer sur la mobilité interne est un investissement ingénieux. En exploitant plus efficacement le talent, les travailleurs sont plus impliqués et la rétention augmente. La mobilité interne est un multiplicateur, un moteur intrinsèque qui créé un cercle vertueux”, conclut Acerta.

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