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Plus de 9 travailleurs sur 10 aspirent à garder leur emploi au sortir de la crise

Date de publication: 6 nov. 2020

Comment les travailleurs imaginent-ils le monde post-covid? C'est autour de cette question que ManpowerGroup a mené une grande étude d'envergure auprès de 8.000 actifs au sein de 8 pays. Voici trois tendances qui ressortent de cette étude.

emploi covid

Sécurité et emploi

93% des actifs interrogés affirment que la crise sanitaire a impacté leur vie personnelle et professionnelle. Dans ce contexte d’incertitude, au côté de la santé, l'employabilité reste la préoccupation majeure des employés : 91% des répondants souhaitent simplement conserver leur emploi au sortir de la crise, tandis que 89% aimeraient monter en compétences au cours de cette période afin de protéger leur emploi.

En se basant sur les chiffres de l'OIT (Organisation International du Travail), l'étude de ManpowerGroup montre que les femmes ont davantage été touchées par la crise, car elles sont sur-représentées dans les secteurs les plus impactés par la crise, qu’il s’agisse de l’art et des loisirs (63%),  de l’horeca (59%) ou de l’administration et des services (54%).

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Modèle de travail hybride

43% des sondés estiment que la crise marque la fin du travail à temps plein au bureau, avec son horaire de 9h à 17h. Le modèle de travail hybride, qui combine les avantages du travail présentiel et du télétravail, s’impose comme le modèle du futur.

Selon l’enquête, le travail au bureau est plébiscité car il permet un maintien du lien social, une meilleure collaboration et un meilleur cloisonnement entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Qui plus est, 8 actifs sur 10 aspirent à un meilleur équilibre entre ces deux modes de vie. D’un autre côté, en travaillant chez eux, les sondés apprécient avant tout de ne plus devoir prendre les transports, devant la flexibilité des horaires de travail, et le temps gagné au profit de leur famille et de leurs proches.

Solidarité et prise de conscience

La crise a mis en évidence de nombreux métiers de première ligne, qui ont été salués et reconnus comme essentiels. Il s'agit parfois de professions peu valorisées, bénéficiant de peu de reconnaissance, notamment au niveau salarial. 76% des répondants estiment que les personnes qui exercent ces métiers essentiels devraient être mieux rémunérées. 51% d'entre eux pensent qu’ils devraient gagner plus pendant la crise sanitaire et revenir à leur salaire de base après cette crise, tandis que 25% pensent qu’ils devraient gagner plus pendant et après la crise.

Cliquez ici pour consulter le rapport complet.

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