Puis-je amener mon enfant sur mon lieu de travail ?
Un enfant malade, une nounou injoignable et des proches indisponibles et vous voilà bien embêté avant de partir au bureau. Certains parents ne voient pas d’autres solutions que d’amener leur progéniture sur leur lieu de travail. Mais est-ce autorisé ?
En Belgique, il n’existe pas de réglementation concernant la présence d’enfants sur le lieu de travail. Le travailleur devra d’abord se référer au règlement de l’entreprise. En général, il n’autorise pas la présence de tiers. Il faut alors demander l’autorisation à son employeur, qui déterminera s’il est opportun d’accueillir un enfant sur le lieu de travail. Et il y a plusieurs raisons à cela.
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D’abord vis-à-vis des collègues, qui pourraient être « distraits ». Ensuite par rapport au parent, qui lui aussi pourrait avoir la tête ailleurs en présence de son enfant. Comme le précise Securex, « le contrat de travail engage l'employé à effectuer le travail convenu et il se peut que les conditions ne soient pas optimales si des enfants sont présents à proximité ». Et surtout, des questions en matière d’assurance et de « risques » se posent. En effet, les enfants ne sont pas assurés en cas d’accident sur le lieu de travail. C’est donc l’employeur qui aura le dernier mot.
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Que faire si votre employeur n’est pas d’accord ?
Si c’est possible, vous pouvez opter pour le télétravail. Sinon, il existe le « congé pour raisons impérieuses ». Pour le demander, il faut que l’événement soit imprévisible, que votre présence soit requise et que vous ne pouvez pas résoudre le problème depuis votre lieu de travail. Votre employeur doit être averti le plus rapidement possible et il peut d’ailleurs vous demander des preuves de la maladie ou de l’accident de votre enfant.
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Il s’agit d’une absence justifiée et non-rémunérée, sauf si une convention collective de travail le prévoit. Vous avez droit à 10 jours de congés pour raisons impérieuses par an. Si vous épuisez ce quota, vous pouvez négocier avec votre employeur des jours de congés sans solde. Enfin, sachez que les congés pour raisons impérieuses n’ont pas d’impact sur votre droit aux autres congés et à la prime de fin d’année.
