Quelles perspectives d’avenir selon les jeunes de la Génération Y?
Face aux incertitudes économiques et politiques, les jeunes seraient en quête de stabilité. C’est ce qui ressort du dernier “Millennial Survey” de Deloitte auprès de 8.000 jeunes interrogés à travers le monde, relaye HR Square.
> Voir aussi : Les jeunes restent discrets à propos de leur emploi
En effet, contrairement aux idées reçues, ils se montrent désormais moins enclins à changer d’emploi trop vite puisque 38% déclarent vouloir quitter leur entreprise dans les 2 ans (contre 44% en 2016) et 31% au-delà de 5 ans (contre 27% en 2016). Ils plébiscitent aussi majoritairement un cadre stable avec un emploi à temps plein mais flexible. Cette souplesse dans l’organisation du travail est considérée, pour la plupart d’entre eux, comme une source de bien-être, d’équilibre entre vie professionnelle et vie privée, mais se révèle aussi être source d’engagement et permet d’atteindre des objectifs.
> 8 astuces pour améliorer votre équilibre travail et vie privée
Dans les pays développés, les jeunes sont plutôt pessimistes quant à leur situation financière: seuls 36% pensent qu’elle sera meilleure que leurs aînés. Il y a quatre ans, le changement climatique et l’épuisement des ressources naturelles figuraient parmi les premières préoccupations de la population. Aujourd’hui, la criminalité, la corruption, la guerre et les tensions politiques pèsent plus lourds dans l’esprit des jeunes professionnels. Dans ce contexte, ils sont 76% à considérer l’entreprise comme un moyen d’engendrer des transformations sociales durables.
> Envie d'un nouveau challenge? Découvrez 1600 offres d'emploi
Quant aux nouvelles technologies, malgré le fait que 48% des Millennials considèrent qu’un usage appuyé de celles-ci réduirait l’implication humaine, ils sont une majorité à souligner leurs conséquences positives. Elles permettraient selon celle-ci d’accélérer la productivité et d’encourager la croissance économique. Ainsi, ils sont 60% à ne pas voir les nouvelles technologies comme une menace. Au contraire: elles représenteraient plutôt une opportunité de consacrer plus de temps à des activités de création ou à plus forte valeur ajoutée.
> Voir aussi : 10 choses à faire si vous ne trouvez pas de travail après vos études