Quelles sont les raisons acceptées pour déroger au travail ?
La très grande majorité des PME belges (94,5%) autorisent leurs travailleurs, dans certaines situations bien précises, à commencer le travail plus tard ou à le terminer plus tôt. Cette souplesse à l’égard des collaborateurs est bien plus importante quand celui-ci évoque des raisons familiales (visite chez le dentiste, enfant malade, etc). Les raisons sociales comme la participation à un événement sportif ou à des festivités de quartiers sont moins facilement acceptées même si près de 40% des PME donnent leur aval.
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Les PME wallonnes sont moins souples que leurs consœurs bruxelloises et flamandes. Elles sont en effet 10,4% à affirmer qu'il n'est pas possible de déroger aux horaires de travail officiels, quelle que soit la raison (contre 3,6% en Flandre et 3,4% à Bruxelles). Enfin, les jeunes et petites PME sont plus conciliantes quand le travailleur évoque des raisons sociales.
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Plus de la moitié des PME n’autorise pas le télétravail
58,8% exactement. Selon bon nombre de leurs dirigeants (9 sur 10), le télétravail n’est pas possible dans leur secteur.
Dans 19,7% des PME, tous les collaborateurs sont autorisés à télétravailler. Un peu plus d'une PME sur cinq (21,5%) autorisent le télétravail, mais seulement pour certaines fonctions au sein de l'entreprise. Deux entreprises sur trois autorisant le télétravail indiquent que leurs travailleurs y ont régulièrement recours.
Ici à nouveau, l’étude constate une différence entre les régions. Le télétravail est plus fréquent dans les PME bruxelloises. Le pourcentage est de 55% à Bruxelles contre seulement 39% en Wallonie et en Flandre.