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Soulager l'humain grâce à la technique

Rédigé par: Philippe Van Lil
Date de publication: 16 févr. 2023
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À Libramont, la société L'Oréal emploie quelque 450 personnes pour produire toute sa gamme grand public de kits de colorations capillaires. Les machines nécessaires doivent produire à un rythme très élevé en respectant des dosages précis. Il y a donc un gros travail de maintenance à la clé…

L'Oréal - Samuel d'Ambrosio
Samuel D’Ambrosio, technicien de production sur le site Libramont de L'Oréal. 

Le site de Libramont compte entre autres une équipe d'une cinquantaine de techniciens de production. Mission : veiller au bon fonctionnement des lignes de production. Comme le décrit Samuel D’Ambrosio, l'un d'entre eux, les tâches sont de deux ordres : « la maintenance préventive d'une part, les réglages et dépannages d'autre part. Dans le cadre du premier aspect, on fait des analyses, on prodigue des conseils aux opérateurs et on intervient avant que des pièces soient cassées et qu'il y ait des dégâts trop importants. »

« Dans le cadre du second », poursuit-il, « on veille constamment aux réglages des machines, vu la très grande sensibilité des produits à diverses variations : la volumétrie peut changer ; un carton peut être sensible à l'hygrométrie ; etc. Parfois, on est aussi confronté à des pannes qu'il faut régler le plus vite possible. On peut dire que notre travail revient aussi à soulager l'être humain en minimisant l'aspect manuel des tâches, tout en permettant d'augmenter le rendement bien sûr. »

Polyvalence de mise

Gradué en électromécanique, Samuel a rejoint l'entreprise il y a un an. D'un naturel curieux, il apprécie les défis posés par sa fonction : « J’ai tout de suite vu qu’au-delà de l’électricité et de la mécanique, elle touchait énormément de domaines, comme la pneumatique, l’automatisme, la supervision et diverses interfaces de communications. Cette polyvalence, y compris dans nos activités, permet d’évoluer en permanence. D’autant plus qu’avec les nouveaux produits qui sortent, le parc des machines et la technologie sont sans cesse renouvelés. »

L'aspect technologique est évidemment important dans la fonction. Si celle-ci ne suppose pas de concevoir un nouvel outil de A à Z, elle impose cependant parfois d'adapter le matériel : « Certaines machines de conditionnement, par exemple, sont normalement prévues pour fonctionner indépendamment. Quand on les intègre sur une ligne d’assemblage, des ajustements sont nécessaires », explique Samuel.

À la pointe de la technologie

Pour les familiariser au fonctionnement du site et de ses technologies, l'entreprise fait suivre une formation standardisée à ses nouveaux engagés. Au programme : des modules spécifiques en mécanique, électricité, etc. Les formations se poursuivent évidemment lors de la mise en production de nouveaux équipements. À ce sujet, Samuel précise qu’ « il y a toujours de la nouveauté, vu qu’on ne travaille qu’avec des technologies de pointe. »

Dernier élément à souligner : les techniciens ne sont pas laissés à eux-mêmes face aux machines. Ils travaillent le plus souvent en équipes, ce qui favorise évidemment l'entraide et la transmission de savoir-faire. Les membres chevronnés de l'équipe disposent d'une très longue expérience. « Certains d'entre eux approchent aujourd'hui de la pension. Ceci incite L'Oréal à rechercher de nouveaux collaborateurs, entre autres des profils d'ingénieurs, des techniciens de production, un conseiller en prévention et une personne pour renforcer son département RH », conclut notre interlocuteur.