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La Stib reste attractive, en dépit des tourments de Bruxelles

Rédigé par: B.J.
Date de publication: 11 mai 2016

Entre 750 et 800 personnes. Tel était l’objectif de recrutement pour 2016 annoncé en janvier par la Stib. « Cette année est déjà bien entamée, mais il nous reste encore plus de 450 postes à pourvoir », précise Johan Claes, Employer Branding& Sourcing Manager.

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Ce qui justifie ces besoins ? « Les dernières grosses vagues de recrutement ont eu lieu dans les années 70, au moment où on a lancé le métro. Aujourd’hui, nous avons à nouveau besoin de recruter en raison des chantiers en cours : il ne s’agit donc pas simplement de remplacer les départs à la retraite mais surtout de renforcer plusieurs équipes à la suite de l’expansion de la demande, et donc du réseau », poursuit Johan Claes. « Les transports publics sont un des moyens, avec le vélo, les voitures partagées ou la marche qui serviront à redonner de l’oxygène dans les villes pour qu’elles respirent à nouveau mieux. »

Ceci étant, l’image de la capitale est écornée pour l’instant. « La Stib est associée aux problèmes de la ville alors qu’elle fait partie de la solution », regrette Johan Claes. « Nous devons absolument continuer à communiquer à ce sujet, et tous ensemble continuer à faire bouger Bruxelles ! »

Sans surprise, le « gros des effectifs » à recruter reste dédié à la conduite : une centaine de personnes pour les trams, le double pour les bus, mais sensiblement moins (quelques dizaines) pour le métro. Les compétences requises ? Avoir terminé ses humanités, avoir le sens du service à la clientèle, être rigoureux (il faut respecter des procédures de sécurité, des horaires…) et afficher une bonne résistance au stress. Quelques compétences en langues sont aussi appréciées. Pour le reste, c’est la Stib qui forme son personnel, tant au niveau de la conduite que sur le plan des compétences comportementales.

L’entreprise compte aussi recruter des« agents de station multimodaux », entendez des stewards, qui vont s’occuper de renseigner les clients, aider à l’embarquement, entre autres. On évoque ici environ 150 personnes, surtout des jeunes peu qualifiés auxquels la Stib peut donner une première expérience à valoriser par la suite en interne ou auprès d’un autre employeur. Une première mise à l’emploi, en quelque sorte, pour laquelle l’entreprise travaille comme pour les autres fonctions en partenariat avec Actiris.

Comme toute entreprise de cette taille, la Stib propose aussi un large éventail de fonctions plus qualifiées, en lien avec son fonctionnement quotidien mais aussi les projets sur lesquels elle travaille.« Nous assurons près de 370 millions de trajets aujourd’hui, ce qui est déjà énorme, mais nous devrons en assurer 415 millions en 2017, c’est-à-dire demain », précisait Brieuc de Meeûs, CEO de la Stib, dans une interview accordée à Références au printemps dernier. « La croissance du personnel de conduite est la plus évidente, mais nous avons aussi besoin d’ingénieurs pour concevoir les lignes, construire des dépôts, et d’autres compétences très diverses pour commercialiser nos services, anticiper les changements dans les modes e consommation et de paiement, notamment. »

Beaucoup de profils techniques sont dès lors appelés  à rejoindre la Stib, notamment dans l’IT (business analyst, architecte IT, etc.), mais aussi pour l’entretien du matériel roulant. « Dans ce cas également, nous poursuivons la formation en interne », précise Johan Claes. « Pour attirer ces profils un peu plus spécifiques, nous organisons des événements au cours desquels les candidats peuvent découvrir la réalité de l’entreprise, poser des questions et faire acte de candidature. C’est souvent plus efficace que de simplement déposer son CV sur notre site web jobs.stibmivb.be) dans la mesure où cela permet de personnaliser le contact et de prouver sa motivation. »

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Tel sera également l’objectif poursuivi dans le cadre de ce salon Talentum au cours duquel, souligne Johan Claes, la Stib espère aussi rencontrer des candidates. « Toutes nos candidatures ont évidemment ouvertes aux femmes, y compris dans les fonctions dédiées à la conduite. Nous espérons vivement pouvoir les attirer. »