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Télétravail et bureaux satellites

Date de publication: 23 sept. 2017

Pourquoi ne pas résoudre le problème de la mobilité des travailleurs simplement en réduisant leurs déplacements ? Cette solution, plusieurs entreprises la mettent en place par le développement du télétravail.

« La meilleure des mobilités est celle qui n’existe pas. Ce n’est pas la seule raison pour laquelle on met en place le télétravail mais c’est certain que cela joue un rôle important », explique Patrick Marichal, site manager & HR Manager Benelux chez Solvay. La société propose ainsi la possibilité de travailler deux jours par semaine à domicile. « C’est une option accessible à tout le monde, il n’y a pas de différences hiérarchiques. Mais il est certain que pour quelques métiers, comme les laborantins, c’est plus difficilement applicable. »

Espaces réservés

Si le télétravail n’est pas toujours envisageable, il est aussi possible de réduire la mobilité par l’installation de bureaux satellites. Elia a ainsi aménagé ses différents sites afin de pouvoir accueillir ses travailleurs de passage, normalement affectés sur d’autres implantations. « Auparavant, il n’y avait rien de concret. Les travailleurs devaient alors occuper les bureaux d’autres personnes, ce qui n’est pas l’idéal. On a donc désormais des espaces spécialement prévus pour eux », explique Valérie Legat, environmental & mobility expert.

Chez Belfius, le télétravail est également devenu un outil important. Là aussi, la solution est offerte à tous les travailleurs. « Dans notre filiale Assurances, ils sont encouragés à effectuer deux jours par semaine de travail à domicile, et la banque pourrait adopter une initiative semblable dans un proche avenir. L’année dernière, cela représentait déjà 77.000 jours de travail effectués hors de nos murs, mais ce chiffre pourrait être triplé à l’avenir », détaille Bernard Dehaye, coordinateur mobilité, environnement et développement durable de la banque. « Chaque jour, on retire ainsi environ 600 collaborateurs du trafic, ce qui diminue les files d’embouteillages et libère des places dans les trains, ce qui bénéfice à tous. »

Ar. M.