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Trajet: près d'un Belge sur deux penserait à changer de job

Date de publication: 10 févr. 2010

Les Belges mettent en moyenne 37 minutes pour se rendre au bureau. Pour 44% d'entre eux, la durée du trajet pourrait être un cause réelle de départ de leur entreprise. Les entreprises devraient s'adapter. Une journée comme ce mercredi 10 février est certainement hors statistique avec les 940 km de files cumulées répertoriées sur le réseau routier national... Quand bien même, la récente étude de la société Regus est intéressante et reflète une certaine réalité.


En moyenne, un employé ou un cadre met un peu plus de 30 minutes pour se rendre au bureau (aller simple). C'est ce qui ressort de l'enquête Regus BusinessTracker, à  laquelle 11.000 personnes ont participé dans 13 pays différents. En Europe, les participants belges sont ceux qui mettent le plus de temps pour se rendre sur leur lieu de travail, avec une moyenne de 37 minutes.

Changer son approche du travail

 

Eduard Schaepman, Directeur Général de Regus Benelux estime que ces hiffres ne sont pas en phase avec notre époque: " Grâce aux technologies modernes, peu importe où vous vous trouvez pour effectuer votre travail. Or, le Belge déclare en moyenne passer quotidiennement près de 75 minutes par jour dans le trafic pour se rendre et revenir du bureau. Il est donc urgent de changer radicalement notre mode de travail. "

Conséquence? Au cours des deux dernières années, près d'un travailleur sur cinq intérrogé déclare avoir déjà  pensé à  quitter son emploi à  cause des longs temps de trajet. En Belgique, le pourcentage atteint 15% des personnes interrogées.

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Et plus le temps de parcours est long, plus le pourcentage augmente: pour ceux qui passent plus d'une heure par jour dans leur voiture ou dans les transports en commun, 39% d'entre eux déclarent avoir déjà  réfléchi à  trouver un autre travail. Pour la population belge interrogée, ce pourcentage augmente encore, pour atteindre 44%.

D'après les chiffres publiés en 2009 par une autre étude, “het Steunpunt Werk en Economie (WSE)" de la KUL”, il ressort qque les navetteurs se déplacent principalement vers Bruxelles. La région du sud d'Anvers et les villes de Gand, Charleroi et Liège attirent également de nombreux navetteurs.

“Il y a toujours énormément de Belges qui, quotidiennement, se rendent dans les grandes villes pour être présents au bureau dans le créneau horaire 9h-17h. Mais grâce au courrier électronique, à  Internet, aux téléphones portables, aux PDA et aux bornes d'accès sans fil, peu importe l'endroit où vous vous trouvez, c'est le résultat qui compte. Grâce à  cette enquête, on peut noter qu'il est urgent de revoir complètement notre manière de travailler et tous les flux de circulation des activités liées au travail. Dans le cas contraire, on risque de voir beaucoup d'entreprises perdre des employés de talent uniquement pour des raisons liées à  la durée des déplacements vers leur bureau” conclut Eduard Schaepman.