Transition énergétique :les intercommunales s’impliquent

Active en province de Luxembourg, IDELUX regroupe cinq intercommunales qui soutiennent les pouvoirs locaux dans des domaines très diversifiés. Elle les aide notamment dans celui, aujourd’hui incontournable, de la transition énergétique. Dans ce cadre, elle se doit d’étoffer ses équipes.

Créée en 1962, IDELUX a progressivement étendu la gamme de ses activités. Elle emploie aujourd’hui près de 530 personnes dans ses cinq intercommunales. Chacune est spécialisée dans un créneau d’activités spécifique : « IDELUX Projets publics » accompagne les pouvoirs locaux dans leurs projets de développement territorial ; « IDELUX Développement » intervient dans les projets de parcs d’activités économiques sur le territoire de la province ; « IDELUX Environnement » est responsable de la gestion des déchets, au sens large – collecte, tri, valorisation ; « IDELUX Eau » fait de même en matière de distribution d’eau et de gestion d’infrastructures telles que les stations d’épuration ; enfin, « IDELUX Finances » intervient pour contribuer au financement de l’immobilier d’entreprise via leasing.

Transition énergétique - Idelux

Recherche de cohérence

En réponse aux impératifs du temps, IDELUX a intégré bien entendu les préoccupations nouvelles nées des contraintes de la lutte contre le réchauffement climatique. Il en résulte des actions transversales via divers segments de son activité, notamment en matière d’accompagnement des pouvoirs locaux dans le cadre de la transition énergétique. C’est précisément dans ce but que Sébastien Dubois, aujourd’hui Chef de projets Énergie, a rejoint la société en octobre dernier : « Je suis chargé de la mise en place d’une stratégie et d’une offre de services à destination des communes, mais aussi des projets de développement des parcs d’activités économiques et pour les accompagner dans cette démarche de transition. Certaines initiatives existaient bien sûr avant mon arrivée. À charge pour moi de les structurer dans une offre cohérente. » Cette cohérence est d’autant plus nécessaire que les chantiers à mener sont variés : création de réseaux de chaleur, création de communautés d’énergie, adaptations en matière de mobilité, rénovation énergétique des bâtiments, projets locaux de production d’énergie et perspectives à long terme sur la possibilité d’utilisation de l’hydrogène, qui reste pour l’heure embryonnaire dans la région.

Des problématiques variées

Chacun de ces points exige bien sûr une approche spécifique. Le développement de réseaux de chaleur collectifs est l’une des pistes explorées. « On peut notamment utiliser, pour alimenter une chaufferie, des ressources renouvelables qui ne sont pas aisément accessibles aux particuliers, comme le bois sous la forme de plaques forestières. Dans le cas d’une chaufferie professionnelle, la gestion et la maintenance centralisées d’un seul équipement sont à la fois plus simples et plus rentables que réaliser les mêmes opérations pour un ensemble d’unités individuelles de petite taille. »
Ce type de réseaux peut aussi faire appel à d’autres sources renouvelables, comme le solaire, la géothermie ou même des sources un peu moins courues comme la riothermie : « Tout au long de l’année, la température des égouts oscille entre 15 et 20ºC, parce qu’on rejette beaucoup d’eaux encore chaudes à la vidange d’une machine à laver ou après une douche. Il existe des moyens pour récupérer cette chaleur », détaille notre interlocuteur.

Des solutions innovantes

Dans le cadre des communautés d’énergie, il s’agit d’encourager les opérations de partage d’énergie entre des acteurs répartis au sein d’un périmètre défini comme un quartier, une commune ou un parc d’activités économiques. L’objectif est de permettre l’autoconsommation des énergies renouvelables en collectivité afin de limiter les perturbations sur le réseau électrique : « Il faut analyser les consommations de chacun, voir comment on peut utiliser, à certains moments, par exemple, les excédents de production de panneaux photovoltaïques, au bénéfice d’autres consommateurs proches. Il faut mettre en place la structure de chaque communauté pour qu’elle puisse fonctionner au mieux en autoconsommation », développe Sébastien Dubois.
En matière de mobilité, l’accent sera mis, en premier lieu, sur le déploiement d’un parc de bornes électriques de chargement pour les véhicules électriques. Ceci se fera à l’échelle de la province, en collaboration avec les pouvoirs locaux, notamment pour identifier les meilleurs sites d’implantation. Dans le cadre de la rénovation énergétique des bâtiments, Sébastien Dubois réfléchit au développement d’une offre complémentaire à des mécanismes régionaux, à l’efficacité prouvée : « On a beaucoup entendu parler de passoires énergétiques. C’est une réalité de terrain. Nous voulons accompagner les communes, mais nous ne voulons pas le faire de manière isolée. Il faut leur proposer les outils les plus appropriés. »

Une ambiance de travail conviviale

Pour mettre en œuvre toutes ces initiatives, IDELUX va devoir étoffer ses équipes. Elle est d’ores et déjà en quête d’une vingtaine de profils très variés : ingénieurs, architectes, chefs de projets-urbanistes, contrôleurs de chantiers, etc. Plus largement, elle cherche aussi du personnel pour d’autres pans de ses activités : préposés de recyparcs, techniciens de maintenance, techniciens d’entretien de station d’épuration, etc.

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Pour sa part, Sébastien Dubois est séduit par sa profession en raison de ses applications concrètes sur le terrain et des contacts humains, avec les responsables communaux notamment. Il nous parle encore d’une bonne ambiance de travail : « C’est un peu comme travailler au sein d’une PME. Poursuivant ses propres objectifs, chaque équipe est de taille relativement réduite, ce qui contribue à la convivialité. »

Sébastien Dubois - Idelux

Sébastien Dubois, chef des projets Énergie chez IDELUX.

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