Travaillez en Flandre à deux pas de votre logement bruxellois

Cindy Dubois - Actiris

Cindy Dubois, HR Business Partner pour Toyota Belgium.

 

La périphérie, ça commence aux portes de Bruxelles. S’y déplacer n’est donc pas synonyme de perte de temps. Au contraire, la circulation y est souvent plus fluide.

Travailler en Flandre et vivre à Bruxelles, c’est tout à fait possible et bien moins chronophage qu’on pourrait le penser. Les Bruxellois ont tendance à rechercher uniquement un emploi sur leur territoire alors que la périphérie compte de nombreux postes vacants. En effet, 1 offre sur 5 ne trouve pas preneur.

Dilbeek, Sterrebeek, Vilvoorde, … Ces noms peuvent sembler si lointains… voire exotiques ! Mais en réalité, la Flandre est à deux pas. Cindy Dubois vit à Woluwe et travaille à Zaventem depuis plusieurs années. Si au départ la périphérie n’était pas un choix délibéré, aujourd’hui cela lui apporte un vrai confort de vie. « Se déplacer vers la périphérie est beaucoup plus simple que de se rendre dans certains endroits de Bruxelles. Même avec la sortie des écoles ou des travaux, je mets 20 minutes en voiture pour rejoindre Zaventem. C’est un certain confort au niveau de la distance. » HR Business Partner pour Toyota Belgium, Cindy Dubois constate aussi que ses collègues apprécient une entreprise où la moitié des collègues parlent néerlandais. « Ils aiment cet environnement où il y a aussi bien du néerlandais que du français. Cela leur permet de pouvoir continuer à parler le néerlandais et ainsi ne pas perdre leur niveau. Chez nous, chacun parle sa langue. Ça donne un grand mix mais ce n’est pas un problème. » souligne-t-elle.

 

Des offres d’emploi à proximité

Ce qui fait peur aux chercheurs d’emploi, c’est bel et bien de prolonger leurs temps de trajets quotidiens. Cindy Dubois est consciente des hésitations que la distance peut faire surgir. Elle-même, en tant que chargée des ressources humaines, fait face à plusieurs candidats réticents. « Zaventem est particulièrement connue pour être bouchée mais cela dépend vraiment d’où viennent les gens. Et puis, il faut tenir compte du trafic quand on se déplace, ce qui n’est pas toujours précisé sur Google Maps. Un endroit peut paraitre proche mais être difficile à atteindre. » C’est le cas du centre de Bruxelles, traverser la capitale peut relever du parcours du combattant. Un habitant de Saint-Josse ou de Schaerbeek se rend donc plus rapidement à Zaventem qu’à Uccle.

Le site créé par Actiris  et le VDAB, eenjobpourmoi.be, permet justement de sélectionner les offres d’emploi en périphérie en fonction de son domicile. Le système de recherche de la carte emploi permet de sélectionner son adresse de départ et la durée maximale du trajet vers le lieu de travail, durée qui s’adapte en fonction de l’heure de départ. De quoi s’assurer de ne sélectionner que des jobs à proximité.

Notons également que vu le nombre d’entreprises implantées en périphérie, ces communes sont aussi bien desservies en transports en commun. En plus de la gare, plusieurs bus font la liaison entre Zaventem et Bruxelles.

 

Aménager son quotidien

L’obstacle de la distance doit aussi être tempéré par les nouveaux aménagements des sociétés. La tendance est de basculer vers des modèles hybrides de travail, où présentiel et télétravail s’alternent. La plupart des entreprises tolèrent aussi les horaires flexibles qui permettent d’arriver plus tôt ou plus tard pour éviter les heures de pointe. Sur son lieu de travail, Cindy Dubois évoque également la création de nouveaux services tels un centre de fitness ou une épicerie. De tels aménagements modifieront, à long terme, les habitudes de mobilité et pourraient décongestionner la circulation.

Comme les 57.000 Bruxellois à l’emploi en Flandre en 2019, votre job de rêve se trouve peut-être en périphérie. Ce serait dommage de le laisser passer alors qu’il peut se trouver à moins de 30 minutes.

 

>> Consultez toutes nos offres d'emploi

 

Retour à la liste