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Un Belge sur cinq est accro à son travail

Rédigé par: M. Martin
Date de publication: 26 févr. 2018

Un Belge sur cinq entretient une relation d’addiction avec son emploi. C’est ce qui ressort d’une étude de Securex menée auprès de 1.552 travailleurs belges début 2017 et rendue publique lundi. Ces travailleurs ont le sentiment qu’ils “doivent” travailler parce que c’est leur devoir ou parce qu’à défaut, ils se sentent coupables, explique Securex dans un communiqué de presse, relaye Belga.

Addiction

Les statistiques sur l’addiction au travail collectées par Securex révèlent également que deux tiers des travailleurs ( 66 %) reconnaissent que le travail a une influence négative sur leur santé et 88 % affirment éprouver du stress à cause de leur travail. Un quart d’entre eux, de même que des travailleurs compulsifs, courent également un risque accru de burn-out (25 %).

Quatre types de travailleurs sont alors à distinguer, selon Securex: les “accros au travail” (17 %), les “ordinaires” (61 %), les “compulsifs” (11 %) et les “assidus” (12 %).

"Contrairement à ce que l'on pourrait croire, les accros au travail ne sont pas nécessairement plus motivés à travailler que leurs collègues. En revanche, leur motivation est différente. Et comme leur motivation part du sentiment négatif qu'ils « doivent » travailler, leurs prestations sont de moindre qualité", explique Hermina Van Coillie, experte en ressources humaines chez Securex.

Conséquences: les accros au travail et les travailleurs compulsifs se rendent moins souvent avec plaisir à leur travail (63 %) comparé à leurs collègues travailleurs assidus ou ordinaires (73 %). Près de neuf accros au travail sur dix (86 %) disent avoir trop de travail et prestent plus d’heures supplémentaires qu’ils ne le souhaitent, alors que cela n’est le cas que dans une moindre mesure pour les autres travailleurs.

Enfin, les accros au travail et les travailleurs compulsifs tombent plus régulièrement malades: 21 % d’entre eux sont absents trois fois par an ou plus pour cause de maladie ou d'un accident domestique, contre 13 % chez les travailleurs ordinaires.

La solution ? "Ne travaillez pas par obligation, mais bien par choix!", recommande Securex.

 

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