Un rôle à jouer
Comme d’autres entreprises dans le secteur de l’assurance, Baloise cherche à recruter divers profils en vue d’assurer la relève après des départs à la pension d’iciles5à10ansà venir. Un gros défi dans un contexte de digitalisation croissante...
En Belgique, l’assureur Baloise (qui appartient au groupe suisse Baloise) figure dans le top 4 des assureurs dans le segment « Non Vie ». Baloise offre une large gamme de produits d’assurances par le canal des courtiers. « Notre clientèle reflète la diversité de la population du pays. Nous sommes très fiers de proposer des solutions pour les particuliers mais aussi pour les PME et les indépendants. Ils sont le moteur économique de la Belgique », explique Christophe Hamal, CEO de Baloise en Belgique.
Le courtier est un canal de distribution privilégié pour Baloise. « Le courtage est très fort dans notre pays et il continue de grandir. C’est un réseau de conseils pour ses clientes et clients. Le courtier noue une relation de confiance élevée avec les personnes assurées. Le rôle du courtier comme expert indépendant au service de sa clientèle est essentiel. Le courtier, c’est également un centre d’expertise et d’ana lyse précieux pour notre clientèle. Les courtiers sont des entrepreneuses et des entrepreneurs motivés qui utilisent leurs connaissances techniques poussées pour guider la personne qui veut assurer un risque. », poursuit le CEO, ajoutant que Baloise cultive, elle aussi, cette culture entrepreneuriale « qui lui va très bien ».
Fluidifier les processus
La digitalisation est évidemment un enjeu pour les années à venir. « Nous avons une position très ouverte, humaine et à l’écoute des courtiers. Leur métier demande beaucoup d’expertise, de communication et d’administration. Aujourd’hui, la part de leur temps consacrée à des tâches administratives est trop élevée. La digitalisation permet d’optimaliser certains processus. Nous avons, par exemple, la plateforme MyBaloise qui relie les interfaces de gestion des courtiers à nos systèmes. Il y a des outils qu’on peut encore améliorer. L’enjeu est là, il faut davantage fluidifier les processus d’interaction entre le courtier et Baloise. Le digital va aider le courtier à libérer du temps pour se concentrer davantage sur sa mission première de conseil et d’accompagnement ».
Engagements environnementaux Parallèlement à ça, l’entreprise, comme d’autres, doit faire face au remplacement, d’ici 5 à 10 ans, de nombreux experts en assurance, at teints par la limite d’âge.
« C’est évidemment compliqué de recruter certains profils, notamment ceux avec des connaissances techniques en assurances ou encore ceux calés en technologies. Nous devons tout faire pour créer une culture d’entreprise attirante pour les nouveaux talents. Nous misons pour cela sur notre culture d’entreprise unique. Nos engagements sociétaux et environnementaux en font partie. Les conséquences du changement climatique qui sont en augmentation ou la valeur des pensions avec les budgets de l’État sous tension sont de vrais défis pour la Belgique. Ces défis sont au cœur de notre métier. On a ce regard à très long terme, nous avons un horizon à 30 ans. On voit les défis et on cherche des solutions. Tout comme nos courtiers, nous avons vraiment un rôle à jouer. Être au cœur des grandes évolutions de la société, c’est motivant », conclut Christophe Hamal.
Christophe Hamal, CEO de Baloise en Belgique.