Une bonne capacité de management est indispensable pour un franchisé
Voilà déjà 23 ans que Laurence Masse a repris le point de point de vente d’Yves Rocher à Tournai. À ses yeux, le métier de franchisé est passionnant, mais il exige aussi beaucoup de travail et une bonne capacité de management.
Après des études en comptabilité, Laurence Masse a commencé sa carrière chez Yves Rocher en tant qu’employée comptable dans les années 90. « Puis, un jour, alors que je me renseignais pour quelqu'un de ma famille sur les conditions de franchise au sein de l’enseigne, je me suis dit ‘Pourquoi pas moi ?’ Je connaissais déjà l’entreprise, je venais d’une famille de commerçants, je maîtrisais les aspects administratifs… Il était certain que je bénéficiais d’une série d’atouts. »
Sa candidature fut retenue par l’enseigne pour la reprise du magasin de Tournai en 2000. S’en sont suivis des stages d'observation dans différents points de vente et une série de formations proposées par Yves Rocher, notamment en management et en techniques de vente. « J’ai appris entre autres à mieux connaître les produits et à maîtriser les techniques de marketing. Outre les formations, le réseau et les responsables de secteurs m’ont également permis d’évoluer par la suite. »
S’assurer de la rentabilité
Depuis 20 ans, les plans de formation ont bien entendu évolué. « De nos jours, ils sont très bien structurés et portent aussi entre autres sur la gestion des stocks, l’encaissement, la gestion de l'agenda et la rentabilité. » Selon Laurence Masse, l’un des éléments les plus difficiles du métier est la gestion du personnel : « Il faut trouver des personnes disponibles et motivées. Aujourd’hui, en raison des pénuries de main-d’œuvre, c’est devenu plus compliqué. À côté de ça, il est primordial d’avoir une bonne capacité de management et de gestion. Ceci implique la gestion du personnel, mais aussi une étude minutieuse des chiffres. Ceci doit se faire avant même la reprise d’un point de vente ; il s’agit de s’assurer de la rentabilité du magasin et de la possibilité de dégager une marge suffisante. »
Après 23 ans de franchise, notre interlocutrice tire un bilan positif : « J’adore à la fois mon métier et la marque. Ce n’est évidemment pas tous les jours facile : vu qu’il y a beaucoup de choses à faire, on porte plusieurs casquettes, on doit être très disponible et consacrer pas mal de temps à son travail. Pour preuve que j’aime mon travail, depuis un an et demi, j'ai repris un deuxième magasin. »