Un bureau en désordre peut nuire à vos chances d'être engagé
Pas moins de 58% des recruteurs n'engageraient pas le candidat idéal si c’est le désordre dans sa chambre en arrière-plan de la vidéo. C’est ce qu'il ressort d'une étude de BT, partagée par HR Square.
Près d'un tiers des recruteurs avouent ne pas avoir embauché un candidat sur la base de quelque chose qu'ils ont vu à l’arrière-plan lors d’un entretien vidéo (28%), d’après cette étude de BT Skills for Tomorrow. Et 58% affirment qu'une pièce en désordre en arrière-plan peut coûter le poste à quelqu'un.
Ce sondage réalisé auprès de 500 décideurs en matière de recrutement révèle les faux pas des entretiens d'embauche modernes. Par exemple, 20% des appels ont été rejoints par l'animal domestique. D'autres personnes interrogées ont été prises de court: 13% se sont levées au milieu de l'appel, montrant ainsi qu'elles étaient en jogging ou en sous-vêtements.
L'étude a également interrogé 500 personnes qui ont participé à un entretien d'embauche par vidéo au cours des 12 derniers mois. En raison de la pandémie, les demandeurs d'emploi ont eu, en moyenne, trois entretiens virtuels pendant la période de confinement, la plupart des entretiens étant désormais réalisés par vidéo (56%). Les entretiens à distance devraient rester la nouvelle normalité, 42% des recruteurs souhaitant poursuivre de cette manière après la levée des restrictions liées au Covid-19.
Un question d'éthique au travail
Si le manque de fiabilité du son (25%) figure également parmi les problèmes les plus courants, un candidat sur dix a également admis avoir répondu à un appel téléphonique pendant l'entretien. Les arrière-plans vidéo sont considérés par certains comme une représentation de l'éthique de travail d'un candidat, car plus de deux tiers des recruteurs (67%) pensent que les candidats n'ont pas suffisamment réfléchi à leur arrière-plan lors d'un appel virtuel.
Plus de la moitié (51%) des candidats interrogés pensent que les entretiens vidéo sont plus difficiles que ceux réalisés en face à face, et 30% d'entre eux ont délibérément placé un « objet d'intérêt » bien en vue derrière eux, afin de l'utiliser comme point de discussion.
Sachant que quatre demandeurs d'emploi sur dix ne parviennent pas à décrocher un poste à la suite d'entretiens virtuels, les candidats ont besoin d'un soutien pour impressionner les employeurs potentiels par vidéo. Un certain nombre de candidats ont déjà pris les devants: un tiers d'entre eux ont soigneusement adapté leurs arrière-plans pour créer une impression plus positive, notamment en présentant des livres, des récompenses et des plantes d'intérieur.
Source : HRSquare.
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