Voici les 4 critères déterminant la pénibilité d’un métier

La charge mentale et émotionnelle liée à l’exercice d’un métier, c’est-à-dire le stress que celui-ci engendre, ne sera pas le seul critère déterminant la pénibilité d’un métier, a confirmé mardi le cabinet du ministre des Pensions Daniel Bacquelaine, relaye Belga.

Le ministre et le gouvernement doivent encore ficeler deux dossiers importants en matière de pensions: le système de pension à points et la listes des métiers pénibles. Cette dernière liste est assez urgente car elle doit avoir des effets dès 2019.

>> À voir : Allonger la carrière des enseignants nuirait à leur santé

Quels sont les critères qui définissent le caractère pénible d’un métier?

Au sein du Comité national des pensions, les partenaires sociaux se sont mis d’accord sur quatre critères: le travail physique lourd, l’organisation du travail pesante (en équipe, travail de nuit), les risques pour la sécurité accrus et la charge mentale et émotionnelle. Le ministre Bacquelaine traduit actuellement cette note d’orientation en projets de loi.

Exercer un métier pénibe permettra de partir plus tôt à la retraite à condition d’avoir atteint 60 ans et d’avoir exercé un tel métier pendant au moins cinq ans.

Pour déterminer la pénibilité d’un travail, le stress sera donc pris en compte en combinaison avec d’autres critères. La question est cruciale, surtout pour le personnel enseignant. L’idée serait de pouvoir distinguer professeur d’université, qui n’aurait pas le droit de prendre sa pension plus tôt malgré une carrière stressante, d’un instituteur en maternelle, qui y aurait droit compte tenu du stress supporté mais aussi de la lourdeur phyisque de son métier (enfants à porter, bruit, etc.).

>> Vous cherchez un job ? Découvrez toutes nos offres d'emploi !

Retour à la liste