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Vos collègues, une source de déconcentration ?

Rédigé par: M. Martin
Date de publication: 21 févr. 2019

Être dérangé

Plus d’un Belge francophone sur trois (38%) se dit être dérangé plus de 6 fois par jour par les collègues. La fréquence de dérangements monte même jusqu’à 10 pour 15% d’entre eux. C’est ce qui ressort de l’étude menée par Protime, le spécialiste de l’enregistrement du temps, auprès de plus de 1.000 Belges francophones actifs professionnellement.

Selon Protime, ces interruptions sont néfastes pour la productivité. Souvent, il ne faut que quelques secondes pour répondre à la question d’un collègue, mais plusieurs minutes pour retrouver sa concentration et son rythme de travail. Dans 21% des cas, un délai minimum de 10 minutes est nécessaire pour se reconcentrer pleinement sur sa tâche.

Ainsi, rares sont les travailleurs belges qui parviennent à maintenir leur concentration pendant quatre heures d’affilée. Un collègue qui vous pose une question, un coup de téléphone, un e-mail important ou une réunion… les sources de déconcentration sont innombrables au cours d’une journée de travail classique. En Belgique francophone, les réunions (24 %) sont la cause de déconcentration n°1. Suivent ensuite les appels téléphoniques (16 %), les questions des collègues (12 %), les formalités administratives (10 %) et les e-mails (10 %).

"Certaines questions sont urgentes et requièrent une réponse immédiate. En revanche, la plupart d’entre elles peuvent attendre la pause-café ou un autre moment de la journée. Si vous souhaitez vous atteler pleinement à votre tâche, l’idéal est de convenir de certaines plages dans votre journée de travail au cours desquelles vous serez disponible pour répondre aux questions. Vous pourrez ainsi rester concentré sur votre travail plus longtemps", conclut Sophie Henrion, porte-parole de Protime.